Victime d'une rupture des ligaments croisés du genou gauche face à la Juventus Turin dimanche dernier en Serie A, Philippe Mexès sera indisponible entre quatre et six mois. Un coup dur pour son club mais aussi pour l'équipe de France, où Laurent Blanc, totalement convaincu, en avait fait le pilier de sa défense.
Au moins pour les trois matchs à venir (la Biélorussie le 3 juin, l'Ukraine le 6 et la Pologne le 9), le sélectionneur tricolore devra donc recomposer sa charnière centrale. Qui pour accompagner Adil Rami ? Eric Abidal ne sera peut-être pas encore remis sa pied. Et pour Laurent Blanc, le Barcelonais est un arrière gauche, pas un défenseur central.
«C'est un garçon qui va aller très loin»
Plusieurs solutions sont aujourd'hui envisagées. Les Gunners d'Arsenal Laurent Koscielny et Sébastien Squillaci ont notamment quelques partisans. Mais un nom fait aujourd'hui l'unanimité : Mamadou Sakho. A 21 ans, le Parisien compte deux sélections et s'est déjà hissé parmi les meilleurs défenseurs centraux de notre championnat. Le vice-capitaine du PSG ne représente pas seulement le futur, il incarne déjà le présent.
Pour Eric Di Meco, Sakho a tout d'un grand. «Le petit Sakho est dans le groupe depuis un certain temps. C'est le remplaçant naturel d'un des deux défenseurs centraux», a fait savoir l'ancien Marseillais sur RMC. Impressionnant dans les duels, le jeune Parisien a su cette saison gagner en régularité et effacer ces petits manques de concentration qui gâchaient parfois la vie du PSG à ses débuts.
Di Meco se montre même dithyrambique à son sujet : «Il est très bon au marquage, très bon sur l'homme, sur les anticipations. Il a un très bon jeu de tête et il est habile dans la relance. Ce n'est pas monnaie courante en France. Il m'impressionne de plus en plus avec le PSG. C'est un garçon qui va aller très loin.» L'heure de Sakho en équipe de France serait-elle déjà venue ?