le 13/04/2011 à 09h04

Transfert : le Milan AC peut-il vraiment s’offrir Cristiano Ronaldo ?

Cristiano Ronaldo sera-t-il bientôt l'attraction de toute l'Italie ?
Pour Silvio Berlusconi, les «rêves se réalisent parfois». Celui du président du Milan AC, c'est de recruter Cristiano Ronaldo. Le dirigeant italien rêve-t-il un peu trop en grand ? De toute évidence, oui. Mais si les Rossoneri parviennent à sortir une somme capable de convaincre le Real Madrid, ce rêve pourrait ne pas être si fou que cela…

«Si nous gagnons le titre de champion, nous recruterons un ou deux champions. Ronaldo pourrait être un de ceux-là. Si on devait ajouter Ronaldo à notre effectif, ça ferait plaisir à tout le monde. Parfois les rêves se réalisent.» Ces paroles sont celles de Silvio Berlusconi.

La place de leader de la Serie A du Milan AC a redonné de grandes ambitions à son président. Le dirigeant italien souhaite ramener le club lombard sur le toit de l'Europe la saison prochaine. Et pour cela, Berlusconi est bien décidé à s'offrir l'attaquant portugais du Real Madrid. Un rêve complètement fou ?

Ronaldo deviendrait l'attraction de toute l'Italie

Oui, et pour des raisons financières tout d'abord. Recruté il y a un peu moins de deux ans pour 94 millions d'euros, le Real ne lâchera pas sa star pour une somme inférieure. Pas sûr que le Milan ait autant d'argent dans ses caisses. Sportivement ensuite. Quel intérêt pour les Merengue de se séparer d'un joueur qui tourne à plus de 30 buts par saison toutes compétitions confondues ?

Maintenant, si on se penche sur la situation de Ronaldo, Berlusconi a peut-être raison d'espérer. Le Portugais ne sera probablement pas encore champion cette saison. Et pour ce qui est de la Ligue des Champions, avec le FC Barcelone comme adversaire probable en demi-finale, cela est loin d'être fait… Deux arguments pour le convaincre de relever un nouveau défi.

Mais ce n'est pas tout. En cas d'arrivée chez les Rossoneri, le Portugais ne serait pas uniquement la star du Milan AC. Il serait l'attraction de toute l'Italie. Ce qui n'est pas le cas en Espagne où le Barcelonais Lionel Messi, double ballon d'or en titre, lui vole la vedette. Un autre argument à faire valoir pour le président du club lombard. Il est quand même toujours permis de rêver, Mr Berlusconi !

Par Pierre-Damien Lacourte, le 13/04/2011 à 09h04
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