Tout est une question de rapport. C'est sûr, si l'on compare les primes perçues par les joueurs parisiens à leurs salaires, cela ne pèse pas bien lourd. Avec 265.000 euros brut mensuels pour Ludovic Giuly, 250.000 euros pour Mamadou Sakho et Nenê, ou encore 235.000 et 200.000 euros pour Guillaume Hoarau et Claude Makelele, les cadres du PSG pourraient facilement se passer d'extras…
Seulement voilà , les primes liées au résultat, c'est une institution. Et à Paris comme ailleurs, les joueurs touchent des revenus supplémentaires liés à leurs performances. Selon le site Sportune, qui n'a pas comptabilisé les «double-prime» comme ce fut le cas contre Lyon dimanche (1-0), chaque Parisien aurait touché 62.000 euros de bonus depuis le début de saison en Ligue 1.
21.000 euros en cas de victoire à Brest
Une somme qui se découpe ainsi : 10.000 euros par série de deux victoires consécutives, le PSG en a réalisé quatre soit 40.000 euros (en comptant la dernière série Caen et Lyon) ; 1.000 euros pour un match nul à l'extérieur, soit 4.000 euros pour les quatre points glanés hors du Parc des Princes ; et enfin six victoires récompensées à hauteur de 3.000 euros chacune, soit 18.000 euros supplémentaires. Soit au total, 62.000 euros par joueur, et 1,12 million d'euros sortis des caisses du PSG.
Individuellement, cette prime représente tout de même plus de 45 Smic brut (1.365 euros). Encore une fois, tout est une question de rapport… Et dimanche, à Brest, en cas de troisième victoire d'affilée, les partenaires de Makelele gonfleraient leur prime de 10.000 pour deux succès à 21.000 euros sur trois rencontres (Caen, Lyon et Brest). Une belle carotte, à l'heure où le sprint final pour accrocher le podium a débuté…