Solides leaders depuis plusieurs semaines en Ligue 1, les Lillois ont vu leur avance fondre petit à petit. Impressionnants entre janvier et mars dernier, les Nordistes semblent baisser de rythme et la marge de manoeuvre est désormais réduite alors que les Dogues rêvent de remporter un premier titre de champion depuis 1954.
Une fin de saison passionnante
Battu à Monaco (1-0) puis accroché (1-1) par Bordeaux à domicile lors de ses deux dernières sorties en championnat, le Lille OSC s'est rassuré avec une qualification mardi dernier pour la finale de la Coupe de France sur la pelouse de Nice (2-0). Une victoire importante pour le moral des troupes de Rudi Garcia. «La qualification, c'était la meilleure préparation pour ce dimanche. On est reparti sur une dynamique positive» , s'est réjoui l'entraîneur lillois.
Alors que les dirigeants nordistes refusent toujours de parler de titre à seulement 7 journées de la fin du championnat, le coach du LOSC se concentre surtout sur ce déplacement capital en Bretagne. «Il faut poursuivre cette dynamique en gardant cette force, cette confiance, cette implication» , a expliqué le coach des Dogues.
Le Moustoir : un bien mauvais souvenir
En course pour la Ligue des Champions la saison dernière, les Lillois avaient perdu leur troisième place sur cette même pelouse du Moustoir lors de la dernière journée de l'exercice 2009-10. Une défaite (2-1) qui avait permis à l'époque à l'AJ Auxerre de monter sur le podium sur le fil. Si aujourd'hui, cette déception semble digérée, les hommes de Rudi Garcia auront sans doute à coeur de remettre les choses au clair cette saison.
La large victoire (6-3) des Nordistes au match aller peut laisser quelques espoirs mais le scénario de la rencontre sera sans aucun doute bien différent ce dimanche en Bretagne. Chez les joueurs, la modestie reste de mise à l'image d'un Mickaël Landreau (31 ans, 31 matchs en Ligue 1 cette saison) souvent décisif cette saison. «L'envie de faire de belles choses n'a pas changé. Notre sérénité est intacte. On est dans la course. On est bien placé. Mais on n'a aucune garantie. Il faut atteindre les objectifs les uns après les autres» , a rappelé l'ancien portier parisien.