Il faut sauver le soldat lyonnais ! C'est en fin de compte ce qui ressort des sorties médiatiques de Jean-Michel Aulas et Bernard Lacombe en ce début de semaine. Alors que la rumeur d'un renvoi - démentie dans la foulée - de l'entraîneur Claude Puel a, une fois encore, circulé lundi, le président rhodanien et son conseiller ont épargné le coach.
Principaux visés après la défaite à Toulouse (2-0) dimanche : les joueurs. Lacombe, lui, s'est «payé» les deux éléments expulsés en Haute-Garonne, Michel Bastos et Aly Cissokho. «Si ce sont des minimes ou des cadets qui font une bêtise comme celle-ci, vous leur mettez une gifle, et vous allez les engueuler. Mais lorsqu'il s'agit de personnes avec un vécu, c'est presque une faute professionnelle», s'est insurgé le dirigeant lyonnais sur RMC.
Puel tape du poing sur la table !
Plus diplomate et plus politique, Aulas a élargi le périmètre des responsabilités. Non sans ajouter différents degrés d'implication face à la situation que connaît l'OL… «Les joueurs sont responsables plus que l'entraîneur, qui est lui-même responsable plus que le président», a ainsi déclaré le boss rhodanien à L'Equipe.
En première ligne face aux médias, les dirigeants ont, pour le reste, laissé le soin à l'entraîneur de s'occuper des relations internes... Ce que Puel a fait, sermonnant longuement ses joueurs lundi, a rapporté RMC. L'ancien technicien lillois leur a notamment reproché un manque de caractère. Uni contre ses joueurs en ce début de semaine, l'attelage Aulas-Lacombe-Puel est-il plus solide pour autant ? Il ne faut pas exagérer. Les deux derniers cités ne seront jamais amis.
Reste qu'à l'heure où Lyon, décroché pour le titre (7 points de retard sur Lille à cinq journées du terme), voit le Paris Saint-Germain revenir sur ses talons dans la course à la Ligue des Champions (départagés à la différence de buts), l'OL doit repartir de l'avant, dès dimanche (21 heures) face à l'OM. Son avenir européen en dépend. Celui de son coach reviendra à l'ordre du jour un peu plus tard…