le 20/05/2011 à 10h02

Anelka attaque L'Equipe et réclame 150 000 euros !

Anelka a toujours nié les insultes citées par L'Equipe
Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Paris étudiera la plainte de Nicolas Anelka à l'encontre de L'Equipe, suite à l'un des épisodes du fiasco de la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. L'attaquant de Chelsea réclame 150 000 euros et un droit de réponse dans le quotidien sportif.

Le fiasco de l'équipe de France lors du Mondial 2010 est encore bien présent dans les mémoires. Dévoilées par L'Equipe le 19 juin dernier, les insultes qu'aurait lancé Nicolas Anelka à Raymond Domenech à la mi-temps de France Mexique (0-2) avaient fait l'effet d'une bombe. Un épisode qui provoquera l'expulsion de l'attaquant de Chelsea et la grève des Bleus quelques jours plus tard, avec les conséquences que l'on connaît. Résultat, 18 matchs de suspension en sélection pour le natif de Versailles.

L'heure de la contre-attaque a sonné pour Anelka, qui a toujours réfuté les déclarations citées par le quotidien sportif. «Il a réussi à me faire sortir l'esprit du match. Et c'est à ce moment-là qu'il me lâche : "Allez c'est bon tu sors". Il parle à ses adjoints et demande d'appeler Dédé (Gignac) afin qu'il rentre. "Pas de problème, fais ton équipe", dis-je. Et je marmonne dans mon coin des choses qui resteront dans le secret du vestiaire. Et qui auraient dû y rester. Mais en aucun cas ce ne sont les mots que j'ai pu lire dans L'Equipe» , avait-il expliqué dans les colonnes de France-Soir.

Me B. Adler - «il n'a pas tout le temps raison»

Ce vendredi, le tribunal correctionnel de Paris statuera sur la plainte de l'ancien Parisien, qui réclame 150 000 euros au titre de dommages et intérêts, ainsi qu'un droit de réponse en Une de L'Equipe, selon Infosport. Le buteur des Blues pourra compter sur le soutien de Thierry Henry, Eric Abidal et Patrice Evra, qui ne seront pas présents lors de l'audience mais apporteront un témoignage écrit, afin de démentir les insultes citées par le journal.

De son côté, L'Equipe a préparé sa défense qui s'articule autour de deux axes, à savoir l'absence de diffamation et d'animosité personnelle envers Anelka. L'optimisme semble même être de rigueur. «Entre ce qu'on réclame et ce qu'on a, il y a souvent une différence. Anelka a l'air sûr de lui, mais on sait qu'il n'a pas tout le temps raison» , a déclaré l'avocat du quotidien Me Basile Adler. Alors qu'il est bien difficile de tirer le vrai du faux dans cette histoire, le joueur londonien espère bien rétablir sa vérité...

Par Romain Rigaux, le 20/05/2011 à 10h02
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