Le Conseil Fédéral de la Fédération française de football a tranché. C'est ce vendredi que la FFF a annoncé la liste des neufs stades retenus pour accueillir les matchs de l'Euro 2016. Sur les onze villes candidates, sept prétendants semblaient déjà assurés d'être sélectionnés et n'avaient pas vraiment d'inquiétudes à se faire. Après la présentation des dossiers techniques par le président du comité de pilotage de la compétition, Jacques Lambert, les estimations ont été confirmées.
Les villes choisies sont donc : Paris, Marseille, Lyon, Lille, Bordeaux, Lens, Nice, Nancy et Saint-Denis. Parmi les incontournables, on retrouvera donc le Stade de France, le Parc des Princes et le Stade Vélodrome. Malgré le retard pris dans la construction de sa future enceinte, Lyon avait été rassuré après la décision du gouvernement de déclarer d'intérêt général le projet du Grand Stade.
Toulouse et Saint-Etienne réservistes
Avec la construction annoncée de stades neufs, Lille, Bordeaux et Nice, ne semblaient également pas menacées. En revanche une grande incertitude planait pour les deux dernières places à distribuer, parmi Lens, Saint-Etienne, Toulouse et Nancy. Avec la relégation officielle des Sang et Or en Ligue 2, la situation du club nordiste pouvait poser problème pour Lens. Vice-président de la FFF, Gervais Martel était tout de même bien placé pour appuyer la candidature d'un projet préparé depuis quatre ans et dont le coût s'élèvera à 111 millions d'euros !
Félix-Bollaert a donc bien été retenu, tout comme le projet de Nancy. Malgré les risques de descente en L2 de l'ASNL, la seule ville de l'est de la France a certainement bénéficié de sa situation géographique pour marquer des points en plus. Toulouse et Saint-Etienne seront donc réservistes et pourraient être sélectionnées si l'un des neuf stades retenus venait à se désister, faute de temps.
Voici les projets de certains stades retenus pour accueillir des matchs de l'Euro 2016 :
(Avec la participation de Pierre Lopes)