Pressenti comme le futur dépositaire du jeu des Gunners la saison prochaine, Samir Nasri n'aura peut-être pas le plaisir de récupérer les clés laissées probablement vacantes cet été par Cesc Fabregas, sur le départ (FC Barcelone, Manchester City ?). Pourquoi ? Tout simplement car le milieu tricolore n'est pas assuré lui-même de demeurer à Arsenal.
En négociation pour une prolongation de contrat depuis plusieurs mois, l'ancien Marseillais et son club ne parviennent pas à s'accorder sur la revalorisation salariale. Les Gunners semblent disposés à augmenter les émoluments actuels de leur joueur (367.000 euros brut mensuels), mais dans des proportions toutes relatives. Ce qui ne convient pas à l'intéressé.
ProlongationÂ… ou bon de sortie
Nasri, dont l'influence dans le jeu de son équipe n'a cessé de croître depuis son arrivée en 2008, exigerait une augmentation substantielle. C'est-à -dire ? L'international français demande 125.000 euros hebdomadaires, soit plus de 500.000 euros mensuels ! Un salaire qu'Arsenal n'apparaît pas disposé à lui verser. Et chacun campe sur ses positions. Une issue positive est-elle possible ? Il le faudra, sinon…
Sinon le club londonien ne retiendra pas Nasri cet été, et lui facilitera même le départ. «Le problème doit être résolu avant le début de la prochaine saison, prévenait récemment le manager, Arsène Wenger. Nous ne voulons pas que le cas Flamini se reproduise.» En 2008, ce dernier était parti libre au Milan AC.
Faut-il y voir un signe, Flamini est lui aussi un ancien Marseillais ? Reste que les clubs intéressés se sont déjà fait connaître. Manchester United, le Bayern Munich et le FC Barcelone ont un oeil sur Nasri. Quant à Wenger, le technicien alsacien a déjà établi un plan B en cas de départ de son Frenchie : il mène au milieu d'Aston Villa Stewart Downing.