le 01/06/2011 à 21h22

Transfert : Rennes à la sauce monégasque ?

Rennes a déjà transmis une proposition à Chu-Young Park.
Reléguée en Ligue 2, l'AS Monaco va perdre ses meilleurs éléments durant l'intersaison, dont son gardien Stéphane Ruffier et son attaquant Chu-Young Park. Le Stade Rennais, en quête de renforts de poids, s'est mis sur la piste des deux Monégasques, pour lesquels les sollicitations ne vont pas manquer.

Si l'AS Monaco est tombée en Ligue 2, ce n'est pas à cause du manque de qualité de son effectif. Car avec des joueurs de la trempe de Stéphane Ruffier, Laurent Bonnart, Mahamadou Diarra, Mathieu Coutadeur, Chu-Young Park ou encore Daniel Niculae, le club de la Principauté paraissait à des années-lumière d'un tel cataclysme avant le coup d'envoi du championnat…

Le Stade Rennais l'a bien compris. Pour accrocher enfin la Ligue des Champions la saison prochaine, le club breton est prêt à parier sur certains de ces Monégasques qui ne veulent pas franchir la porte de l'enfer. Les Rouge et Noir ont ainsi couché les noms de Stéphane Ruffier et de Chu-Young Park sur leurs tablettes, rapporte L'Equipe.

Park a déjà reçu une proposition

Avec le départ de Nicolas Douchez, libre et attendu au PSG, Rennes est en quête d'un nouveau gardien et estime, à juste titre, que Ruffier ferait parfaitement l'affaire. Cela tombe bien, l'international tricolore n'aurait rien contre un petit séjour en Bretagne. «Pourquoi pas aller à Rennes, il y a la Ligue Europa, un bon groupe. Ce serait une progression dans ma carrière», a fait savoir le Basque sur RMC.

Dans ses valises, Ruffier pourrait laisser une petite place pour les affaires de son coéquipier Chu-Young Park. L'international sud-coréen est lui aussi courtisé par le Stade Rennais, qui a prévu de se renforcer également dans le secteur offensif. L'attaquant monégasque a déjà reçu une proposition du club breton, qui n'est pas seul sur ce dossier. De nombreuses formations anglaises sont également sur les rangs. Comme Ruffier, Park ne manquera pas de sollicitations. Les dirigeants bretons ont raison de vouloir faire vite.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 01/06/2011 à 21h22
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