Le Vélodrome accueillait du beau monde ce jeudi matin. Accompagnée du maire Jean-Claude Gaudin, du président de l'OM Jean-Claude Dassier et de nombreux invités, la ministre des Sports, Chantal Jouanno, s'est en effet déplacée jusqu'à l'enceinte marseillaise pour y poser la première pierre des travaux de rénovation qui dureront trois ans et dont le coût est estimé à 273 millions d'euros.
La capacité de l'enceinte sera portée à 67 000 places (contre 60 000 depuis la dernière rénovation effectuée avant le Mondial 98) et sera l'un des bastions de l'Euro 2016 organisé en France. Cet été, le virage Nord sera restructuré. Puis viendra le temps de démolir, reconstruire et couvrir la partie haute de la tribune Ganay… Durant les travaux, l'OM devrait tout de même pouvoir compter sur 42 000 spectateurs.
Le naming débarque à Marseille
Mais avec un stade amputé de 18 000 places payantes en moyenne qui s'ajoutent au prix des travaux, l'OM va devoir se serrer la ceinture pendant trois ans. Pour amortir un peu les coûts, le Vélodrome va céder une partie de son identité à une entreprise privée. Le stade marseillais n'échappera pas au naming, pratique qui consiste à vendre le nom de l'enceinte à un sponsor, comme l'a fait Arsenal par exemple, en appelant son nouveau stade l'Emirates Stadium, ou encore Le Mans qui a laissé Léon Bollée pour la MMArena.
Toutefois, l'appellation «Vélodrome» ne devrait pas totalement disparaître. Le maire de Marseille a souhaité que le mot Vélodrome reste associé au nouveau nom du stade, a précisé le secrétaire général de l'OM Cédric Dufoix, sur le site officiel du club. Quel que soit le partenaire choisi, gageons que les supporters marseillais continueront d'appeler leur stade fétiche : le Vélodrome, à l'ancienne…