L'attaquant de Caen, Youssef El-Arabi, a surpris son monde en s'engageant à 24 ans là où d'autres vont pour couler une préretraite lucrative. Mais pour le président du SMC Jean-François Fortin, l'international marocain a choisi Al Hilal car il n'avait pas d'autre alternative, mis à part le Genoa. «Tous les clubs évoqués dans la presse, en dehors du Genoa, n'ont pas entamé de démarches concrètes» , a-t-il affirmé à RMC.
Les clubs de L1 ont oublié de le contacter
Fortin assure n'avoir eu de contact avec aucun club de Ligue 1 et croit que certains vont s'en mordre les doigts. «Les clubs français pensaient qu'en attendant un peu, Caen pourrait leur céder Youssef à un vil prix» , a-t-il estimé. Ils se sont trompés et El-Arabi est parti en Arabie Saoudite contre une indemnité de transfert de 7,5 millions d'euros. Le président caennais ajoute que selon lui, l'attaquant aurait choisi de rester en L1 si une offre s'était présentée.
Un salaire qui ne se refuse pas
Pourquoi dans ce cas, ne pas avoir patienté un peu ? Car le mercato est encore long et des clubs comme Marseille, Lille et le PSG notamment, sont encore susceptibles de recruter un attaquant. S'il avait attendu un peu, El-Arabi aurait peut-être reçu cette fameuse proposition d'un club de L1…
Avec 7,5 millions tombés dans les caisses, Caen n'est pas malheureux. El-Arabi non plus. Car selon L'Equipe, en s'exilant en Arabie Saoudite, l'international marocain va percevoir dans son nouveau club un salaire de 13 millions d'euros sur quatre ans, soit 3,25 par an ! Un salaire qu'il n'aurait jamais pu obtenir de la part d'un club de L1, ni du Genoa. Ceci explique sans doute cela…