«C'est clair et net, on a arrêté une stratégie avec Vincent Labrune et on s'y tiendra. Le 15 juillet, c'est le 15 juillet, après Lucho ne bouge plus» . Didier Deschamps a les idées claires et tient à faire respecter ses décisions. Or, en ce vendredi 15 juillet, les clubs ne se bousculent toujours pas pour Lucho Gonzalez, annoncé sur le départ depuis le début du mercato estival.
À ce jour, Marseille n'a reçu qu'une seule offre pour son meneur de jeu, émanant de Malaga. Mais cette proposition date déjà de plusieurs semaines et ne s'élevait qu'à 6 millions d'euros. Trop peu pour les dirigeants phocéens qui espèrent récupérer entre 10 et 13 millions d'euros. Le club espagnol reste pourtant la seule piste réelle pour l'instant, pour le milieu de terrain argentin.
La date limite sera-t-elle respectée ?
Lucho, de son côté, souhaite rejoindre Malaga, comme l'a confirmé le directeur sportif olympien José Anigo cette semaine. Après un exercice 2010-2011 moyen sous les couleurs marseillaises, le joueur aimerait connaître autre chose et poursuivre sa carrière avec le club andalou, ambitieux depuis l'arrivée de propriétaires qataris. Mais les dirigeants espagnols, qui tardent à donner des nouvelles, ne semblent pas faire de l'international albiceleste une priorité absolue.
L'ancien joueur de Porto est donc plutôt parti pour demeurer dans l'effectif phocéen la saison prochaine. Sauf si l'OM décide de repousser l'échéance fixée pour son transfert, ou de revoir ses exigences à la baisse. Mais l'état des finances marseillaises ne permet pas de brâder un joueur acheté 18 millions d'euros, et Deschamps s'est montré clair quant à la date limite, lui qui avait longtemps ruminé le départ tardif de Mamadou Niang l'été dernier.