Avec le recrutement de Blaise Matuidi et Jérémy Ménez, le milieu de terrain du Paris Saint-Germain prend forme. Cependant, compte tenu des départs de Jérémy Clément vers l'AS Saint-Etienne et de Ludovic Giuly, laissé libre, deux autres milieux sont encore attendus. Malgré les moyens financiers importants mis à leur disposition, les Parisiens ne manquent pas de cohérence dans leur mercato et recrutent intelligemment.
Pastore, l'intérêt du PSG se confirme
La piste du meneur de jeu de Palerme, Javier Pastore, serait sérieusement étudiée. Des contacts entre les deux clubs avaient été avancés par le président italien, Maurizio Zamparini, et l'intérêt du PSG pour l'Argentin semble se confirmer. Selon le journal Le Parisien, Leonardo aurait abandonné le dossier de l'international marocain Adel Taarabt et viserait bien, désormais, Pastore.
Cependant, l'intérêt du club de la capitale ne suffit évidemment pas. Pour s'attacher les services de l'international albiceleste, Paris devra affronter la concurrence de très grands clubs européens, comme Chelsea, qui semble le favori sur ce dossier, et réussir à convaincre le joueur. De plus, les dirigeants siciliens ont fixé le prix du milieu de 22 ans à au moins 40 millions d'euros... Une affaire qui s'annonce compliquée, donc.
Sissoko toujours visé, Frey et Storari s'éloignent
Dans un registre plus défensif, le Toulousain Moussa Sissoko serait toujours sur les tablettes des dirigeants franciliens. L'international français plairait à Leonardo et une offre de 8 millions d'euros aurait été formulée ces derniers jours. Proposition repoussée par le TFC, qui estime la valeur de son joueur à environ 15 millions. Autant dire que les deux parties sont encore loin d'un accord...
Le PSG est également à la recherche d'un gardien de but, qui ne sera probablement pas Sébastien Frey, en partance pour le Genoa. Le portier de la Juventus Turin, Marco Storari, était également suivi, mais les Bianconeri réclament 5 millions d'euros pour le laisser partir, alors que Paris ne proposerait que la moitié. Les dirigeants parisiens ont donc encore du travail...