Le Trophée des Champions a offert un scénario renversant mercredi soir à Tanger. Alors que le Lille OSC pensait ajouter une nouvelle ligne à son palmarès en menant 3-1 à la 81e minute, les Lillois se sont finalement inclinés face à l'Olympique de Marseille (4-5). Un superbe spectacle, mais un final au goût amer pour les hommes de Rudi Garcia, qui se sont plaints de l'arbitrage.
Vexés par ce retournement de situation, les Dogues gardent surtout en travers de la gorge le second penalty accordé aux Marseillais dans les toutes dernières secondes du match. «J'ai ressenti un sentiment d'injustice parce que le second penalty ne se siffle pas. L'arbitre n'est pas sûr et, dans ces conditions, il doit s'abstenir. C'est très dur pour nous. Sur la fin du match, le dernier penalty sifflé nous a tous rendus fous», a expliqué Rio Mavuba.
Pas de sanction pour les Lillois
Si cette décision peut prêter à discussions, l'arbitre Bouchaïb el-Ahrach, estime en tout cas avoir fait le bon choix. «Ils protestent parce que ce penalty décide du nom du vainqueur (...). On me reproche d'avoir sifflé, mais je ne peux pas fermer les yeux, alors qu'il y a un contact dans la surface de réparation. J'ai simplement appliqué les lois du jeu», a déclaré l'homme en noir.
Pour Adil Rami, parti au FC Valence, Lille devra retenir la leçon. «Je pense qu'il va falloir que Lille passe un cap là -dessus. Et n'hésite pas à mettre la pression sur l'arbitrage», a confié l'international français. Le président de la LFP, Frédéric Thiriez, a en tout cas déjà assuré que les Lillois, déjà «punis par le sort», ne seront pas sanctionnés pour avoir boudé le protocole en n'allant pas chercher leurs médailles. Le club nordiste doit donc tourner la page et se concentrer sur son premier match de championnat sur la pelouse de Nancy, le 6 août prochain.