La reprise du Championnat approche à grands pas pour les formations de Ligue 1. Champion de France en titre, le Lille OSC débutera la saison avec une pression supplémentaire sur les épaules. Battus par Marseille lors du Trophée des Champions (4-5), les Lillois ont prouvé qu'ils comptaient toujours sur le beau jeu pour s'imposer. Si Rami, Gervinho et Cabaye sont partis, Basa, Payet et Pedretti les ont remplacés et semblent avoir déjà pris leurs marques.
R. Garcia - «l'équipe à battre»
Une adaptation rapide et positive pour Rudi Garcia, qui est conscient que son équipe sera attendue à chaque journée. «On est champion de France, c'est un statut que l'on veut assumer. Ca va donner des devoirs, ça va nous exposer aussi car on va être l'équipe à battre», a expliqué l'entraîneur nordiste. Second la saison passée, l'OM a prouvé mercredi dernier être un sérieux concurrent. Il faudra également compter sur Lyon, qui n'a rien gagné depuis trois saisons, mais devrait continuer à jouer le haut de tableau.
Deux rivaux sérieux pour Lille, mais les regards se tournent surtout vers le Paris Saint-Germain. Un avantage pour le LOSC. «On a toujours évolué dans l'ombre. On aime bosser tranquillement. La pression va être clairement sur Paris», a indiqué Ludovic Obraniak. Le milieu de terrain polonais en profite pour mettre un peu plus de pression sur les épaules du club de la capitale. «Paris avait déjà une belle base. En ajoutant les joueurs de haut niveau recrutés, le PSG va être difficile à battre. Mais il faut que la mayonnaise prenne», a-t-il ajouté.
Rozehnal et Landreau sceptiques pour leur ancien club
En déboursant plus de 85 millions d'euros pour son mercato estival jusqu'à présent, le PSG affiche en effet ses ambitions et ne doit pas se rater. David Rozehnal est d'ailleurs sceptique sur l'efficacité du recrutement parisien, qui semble prendre la même tournure que celui de Manchester City. Ce qui n'est pas vraiment un gage de réussite... «Honnêtement, je ne suis pas sûr du résultat. (...) Même avec des joueurs achetés des millions d'euros, vous n'êtes pas sûr que ça fonctionne.»
Même son de cloche du côté de Mickaël Landreau qui reprend l'exemple des Citizens et estime qu'une saison n'est jamais simple à Paris. «Maintenant, Paris reste Paris, une saison est longue et de là à gagner, on l'a vu dans l'histoire du club, ce n'est pas simple», a confié le gardien à France Football. Pas de doute, les projecteurs seront bien braqués sur le PSG en ce début de saison et Lille compte bien en profiter pour continuer sur sa lancée. Premiers enseignements dès le week-end prochain avec la 1ère journée de L1.