Avec une charnière centrale Souleymane Diawara-Stéphane Mbia – censée être protégée par l'activité d'Alou Diarra et, dans une moindre mesure, Benoît Cheyrou au milieu de terrain – Rod Fanni et Jérémy Morel sur les côtés, Steve Mandanda dans les buts, sans oublier Nicolas Nkoulou et Cesar Azpilicueta prêts à intervenir, l'Olympique de Marseille ne manque pas d'arguments sur le plan défensif.
Pourtant, après seulement une journée de Ligue 1, la solidité marseillaise est déjà soumise à interrogation. Les deux buts concédés face à Sochaux ce samedi au Vélodrome (2-2) interpellent, mais posent surtout question parce qu'ils s'inscrivent dans la continuité des rencontres précédentes, lors du Trophée des Champions (5-4) et en fin de saison dernière (14 buts encaissés sur les neuf derniers matchs, 6 buts sur les 3 derniers).
Un manque d'agressivité et de communication ?
Les explications à cette friabilité défensive, et les moyens de la résoudre, varient selon les acteurs. «Il n'y a pas de solution miracle, il faut simplement faire en sorte de s'améliorer individuellement et prendre conscience que, par moments, on manque d'agressivité», analyse Didier Deschamps, tandis que Stéphane Mbia avance que «les deux buts encaissés sont dus à la communication. Si on avait communiqué, on n'aurait pas pris ces buts. C'est uniquement à cause de cela. On va travailler pour mieux se connaître et ne plus réitérer ces erreurs», a promis l'international camerounais.
La valeur des joueurs marseillais peut difficilement être remise en cause si tôt dans la saison mais certains devront élever leur niveau, si l'OM souhaite réussir son exercice 2011-2012. Morel découvre un nouvel environnement et un nouveau système de jeu, Diawara ne s'est pas montré transcendant la saison dernière, et Diarra a enchaîné les prestations moyennes, voire médiocres, avec Bordeaux depuis plus d'un an. Les arguments défensifs ne manquent pas, les questions non plus.