Durant les premiers mois de son mandat, Laurent Blanc avait fait de Yoann Gourcuff et Samir Nasri ses deux favoris pour occuper le rôle difficile de meneur de jeu axial de l'équipe de France. Un an plus tard, le premier a disparu de la circulation, le second ne convainc toujours pas le sélectionneur des Bleus. Le joueur d'Arsenal s'était déjà fait taper sur les doigts en juin et le match face au Chili (1-1) ne lui a pas permis de changer la donne.
Blanc toujours pas convaincu par Nasri
Mercredi soir après la rencontre, Blanc a de nouveau indiqué attendre plus et mieux du Gunner qui est toutefois à l'origine du but de Loïc Rémy. Mais cette action mise à part, l'ancien Marseillais n'a pas réussi à prendre le jeu à son compte et à placer ses attaquants en position idéale. «Je le redis, Samir doit faire mieux. Il en a les capacités. Il est dans une situation délicate, mais j'attends beaucoup plus de lui et il le sait» , a insisté le sélectionneur.
«On lui a dit. On lui fait confiance, il doit nous la rendre. Mais il y arrivera prochainement» , a ajouté Blanc en conférence de presse. Face à la qualité des joueurs chiliens, l'entrejeu tricolore a souffert ce mercredi (1-1). Malgré quelques séquences intéressantes, Nasri a parfois eu tendance à ralentir le jeu en portant trop le ballon.
Martin, le nouveau chouchou
Marvin Martin n'a pas ce problème. Auteur de débuts tonitruants face à l'Ukraine (2 buts, 1 passe décisive) en juin dernier, le Sochalien a encore une fois impressionné Blanc mercredi soir. «Avec Samir, il avait la charge de mener le jeu. Dans l'entrejeu, le petit Marvin a encore marqué des points. Il est plaisant. C'est un joueur qui met l'équipe à l'endroit et qui perd peu de ballons» , s'est réjoui le berger des Bleus.
Il lui faut encore un peu de confiance et d'expérience internationale mais il continue d'avancer, a poursuivi Blanc qui ne tarit pas d'éloges. «Il sent le football. Quand tu sens le football, tu es souvent à l'aise. Il aime avoir le ballon, il est sûr de sa technique» , a-t-il constaté. Les joueurs lui font de plus en plus confiance et ça s'est un bon signe, a conclu le patron tricolore. Une chose est sure, Gourcuff a du souci à se faire…