Aux côtés de Jean Petit, Marco Simone débute sa nouvelle carrière d'entraîneur avec l'AS Monaco ce vendredi soir (20h30) face à Bastia. Malgré un déplacement périlleux sur la pelouse corse, l'ancien attaquant du PSG reste serein, alors qu'il se sait attendu après ce choix surprenant du club de la Principauté de placer un homme inexpérimenté sur le banc pour sauver l'équipe.
Une tension qui remonte à 2001
Les performances de l'Italien devraient notamment être suivies par Didier Deschamps. L'entraîneur de l'OM n'apprécie pas vraiment son homologue monégasque, qui ne s'était pas montré tendre avec lui. «Je le considère comme un bon entraîneur. Mais comme personne, je n'ai aucun respect pour lui, comme peut être lui n'a pas de respect pour moi», avait lâché Simone en janvier dernier.
La raison de cette tension ? Simone n'avait pas vraiment apprécié d'être écarté du onze titulaire lors de l'arrivée de Deschamps sur le Rocher en 2001. L'ancien Parisien avait pourtant donné son accord pour ce choix après avoir été sondé par les dirigeants à l'époque et conserve donc un goût amer de son expérience en tant que joueur avec DD.
Deschamps prévient Simone
Le coach phocéen avait pourtant visiblement ses raisons et déclarait en juillet dernier sur CFoot, que Simone faisait partie des joueurs qui avaient compliqué les choses au sein du club de la Principauté. «Il ne s'en rappelle peut-être pas mais moi je m'en rappelle. Il faut qu'il fasse attention à ce qu'il dit maintenant…», avait expliqué Deschamps.
Visiblement, la pilule n'est toujours pas passée et ce dernier en a rajouté une couche ce vendredi. En acceptant le poste à Monaco, Simone a mis fin à sa collaboration avec Canal+ dans le Canal Football Club et est visiblement attendu au tournant après ses critiques lâchées dans l'émission. «Marco va voir la différence entre critiquer sur un plateau de télévision et puis être entraîneur sur un banc de touche. Mais je lui souhaite de réussir son défi avec Monaco», a indiqué Deschamps en conférence de presse. Ambiance...