Quatre mois après l'arrivée des Qataris dans le capital du Paris Saint-Germain, l'heure est au premier bilan. Alors que les résultats sont au rendez-vous malgré une équipe toujours en rodage, le PSG affiche également un bilan financier très satisfaisant. Explications.
Un public retrouvé
Vainqueur mercredi soir (2-1) au Parc des Princes de l'OGC Nice, le club parisien pointe à la 5e place après 7 journées. Un début de saison encourageant même si les hommes d'Antoine Kombouaré gardent une grosse marge de progression. Le premier bilan économique du PSG version QSI est également très flatteur grâce à la billetterie. L'ambiance est de nouveau au rendez-vous au Parc des Princes. Plus de 40 000 spectateurs lors de PSG-Brest (1-0, 5e journée) et PSG-Lorient (40 000, 0-1, 1ère journée), 36 000 face à Valenciennes (2-1), les affluences grimpent en ce début de saison.
L'an dernier, le club de la capitale avait attiré beaucoup moins de monde pour des affiches pourtant plus alléchantes au même moment de la saison. Une différence que le plan de sécurité Leproux n'explique qu'en partie. Les abonnement ont été dopés pour cet exercice 2011-12 (20 000 contre 7000 l'an dernier). Les 82 millions d'euros investis lors du mercato estival et l'arrivée de l'Argentin Javier Pastore attirent de nouveau les foules au Parc des Princes.
L'effet Pastore affole les compteurs
Autre facteur important pour l'économie des clubs professionnels, le Merchandising tourne également à plein régime dans la capitale. Les sponsors ont prolongé, à l'image du PMU, d'autres sont arrivés, comme Citroën. Dans les boutiques du club, les ventes de maillots ont été dopés et les tuniques floquées du nom de la star parisienne Javier Pastore se vendent comme des petits pains. Les ventes sur les produits dérivés permettent désormais au PSG de combler une partie de son retard sur Marseille et Lyon, plus gros vendeurs de maillots de l'Hexagone.
Enfin, l'exposition médiatique du club de la capitale est aussi au beau fixe. Le PSG sera diffusé cinq fois en prime time lors des 15 premières journées, autant que l'OM mais plus que Lille ou Lyon. Al-Jazira, la chaîne du Qatar détentrice des droits de la Ligue 1 à l'étranger à partir de 2012, se frotte également les mains. Le Paris Saint-Germain de Pastore attire par exemple la curiosité des médias argentins qui devraient prochainement se positionner pour diffuser des images du championnat de France.