Le rendez-vous était attendu. Programmé depuis plusieurs semaines, le déjeuner entre les joueurs et Margarita Louis-Dreyfus tombait à pic jeudi alors que l'Olympique de Marseille traverse une période délicate avec une 13e place en Ligue 1. Si la propriétaire du club phocéen a profité de l'occasion pour écarter une vente, elle en a surtout profité pour annoncer son agacement aux hommes de Didier Deschamps.
«J'espère qu'ils ont compris leur responsabilité car Marseille est plus grand qu'un autre club, avec une réputation partout dans le monde. C'est une grande chance pour les joueurs de jouer à Marseille et je crois qu'ils ont peut-être oublié un peu tout cela. J'espère qu'ils ont compris aujourd'hui», a déclaré MLD sur le site officiel de l'OM. Une mise au point s'imposait et les Olympiens n'ont plus le droit à la défaite jusqu'à la trêve pour redresser la situation.
V. Labrune - «on a été un peu dur»
Présent aux côtés de l'actionnaire majoritaire, Vincent Labrune en a également profité pour taper du poing sur la table. «On a été un peu dur, mais j'espère qu'on a été constructif. On remet les compteurs à zéro, il reste dix matchs avant la trêve et là c'est le moment qu'ils nous montrent ce qu'ils ont dans le ventre. (...) Les principaux responsables de la situation, ce sont les joueurs», a expliqué le président marseillais. Placés face à leurs responsabilités, les joueurs sont donc désignés comme responsables du mauvais début de saison de l'OM.
Ce qui n'est pas vraiment le cas de Deschamps. Mis sous pression par les propos de MLD dans les colonnes du Monde, l'entraîneur olympien a finalement été épargné et il est toujours considéré comme étant l'homme de la situation. «Didier Deschamps est impliqué dans 100 % des titres de l'OM depuis 20 ans. Est-ce que ça lui donne un statut particulier ? Bien sûr», a lâché Labrune. Les joueurs ont, eux, pris une grosse soufflante et devront sérieusement se remettre en question avant d'affronter Toulouse samedi (19h).
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