On a failli assister à un deuxième «épisode Nenê» au Parc des Princes samedi soir. Mécontent d'être remplacé par Jean-Christophe Bahebeck à un quart d'heure du coup de sifflet final face à Caen samedi soir (4-2), alors que son équipe menait 2-1, Jérémy Ménez, pourtant ovationné par le Parc des Princes, a quitté la pelouse très en colère, n'hésitant pas à traîner des pieds pour rejoindre le banc, au point d'être averti par M. Turpin.
Mais contrairement à son coéquipier brésilien, furieux d'être resté sur le banc à Rennes lors de la 2e journée, et qui avait eu un vif échange verbal avec Antoine Kombouaré, ce qui lui avait valu une sanction financière de la part de Leonardo, l'ancien joueur de la Roma s'est empressé d'éteindre ce qui aurait pu ressembler à un début d'incendie.
Leonardo devrait passer l'éponge
Le 2e buteur parisien, auteur d'une bonne prestation, a rapidement reconnu ses torts après la rencontre et a immédiatement présenté ses excuses à son entraîneur pour son comportement. Une attitude qui devrait amener le directeur sportif du PSG, qui attend pourtant de ses joueurs qu'ils soient exemplaires en toutes circonstances, à ne prendre aucune sanction.
«J'aime bien être sur le terrain. Mais je sais qu'il faut respecter les choix du coach, qu'il doit tenir compte de l'enchaînement des matchs et ménager le temps de jeu des uns et des autres. Je voudrais m'excuser auprès de lui parce que ce n'est pas bien de sortir du terrain avec cette attitude», indiquait ainsi Ménez après le match. Kombouaré ne devrait pas lui en tenir rigueur.
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