Avant la trêve internationale, le nul ramené de Bordeaux (1-1) avait fait couler beaucoup d'encre sur la qualité du jeu du PSG, entraînant dans la foulée l'épisode du départ possible d'Antoine Kombouaré. Ce qui pouvait passer pour un accident de parcours ne l'est plus désormais, après la nouvelle contre-performance des Parisiens face à Nancy (0-1) dimanche soir, en clôture de la 14e journée de Ligue 1.
Les individualités offensives marquent le pas
Les troupes de la capitale sont pourtant toujours en tête du championnat, il paraitrait donc incongru de tirer à boulets rouges quand dans le même temps, Lille a été accroché, Lyon et Marseille battus. D'autant que Paris a dominé le match (68% de possession) et a frappé 25 fois au but (7 cadrés seulement) face à l'ASNL. Mais cela n'empêche pas de s'interroger de nouveau sur la qualité de jeu des Parisiens, en particulier en attaque.
Depuis le début de la saison, les coéquipiers de Nenê ont pris un maximum de points, réalisant le meilleur départ de l'histoire du club. Ils ont parfois été excellents, comme à Montpellier (0-3), mais ont aussi parfois gagné de peu, sur un exploit individuel ou avec l'aide de penalties. Conséquence, quand l'efficacité fuit, que Javier Pastore est dans le creux de la vague, que Mathieu Bodmer est incapable de prendre le relais, que Jérémy Ménez est absent et que Kevin Gameiro loupe tout ce qu'il touche, cela fait beaucoup, même pour ce PSG-là .
Nenê – «apprendre de ce genre de défaites»
A sa sortie du terrain, Nenê a tenu un discours plein d'humilité et de bon sens. «On doit apprendre de ce genre de défaites. L'équipe a bien joué mais n'a pas réussi à finir les actions. J'espère que ça va nous permettre de comprendre que tous les matchs seront compliqués, que les victoires ne viendront pas toutes seules» , a averti le Brésilien au micro de Canal+. Le PSG n'avait plus perdu en championnat depuis la première journée, déjà au Parc des Princes. Il n'y a donc pas encore le feu au lac, mais cette défaite empêchera les Parisiens de se reposer sur leurs lauriers.
Le collectif pas encore rodé
Quand les individualités marquent le pas et ne sont plus capables de forcer la chance sur un exploit, les affaires se compliquent et le collectif doit prendre le relais. Et c'est là où le bât blesse. Car à cause du recrutement pléthorique effectué cet été, tout le monde sait que les Parisiens ont besoin de temps pour trouver un équilibre et des automatismes. Après trois mois de compétition, les progrès ne sautent pas vraiment aux yeux. Déjà sous pression, Kombouaré doit désormais se dépêcher d'y remédier…
Et vous, que pensez-vous de la défaite subie par le PSG face à Nancy ? Est-ce le début de la fin pour les Parisiens ou simplement un accident de parcours ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…