Reconnu par ses paires comme l'un des meilleurs entraîneurs de Ligue 1 depuis déjà plusieurs saisons, Rudi Garcia a pris du galon depuis quelques mois avec la réussite du Lille OSC l'an dernier. S'il assure vouloir rester en France pour le moment, certains clubs étrangers pourraient lui faire les yeux doux à l'avenir.
Une immense fierté
Champions en titre et vainqueurs de la Coupe de France en 2010-11, le Lille OSC et Rudi Garcia ont surfé sur la vague de la réussite en concrétisant un travail de longue durée entamé depuis de longues années par les dirigeants nordistes. Une véritable consécration pour l'ancien technicien de Dijon et du Mans FC qui figure parmi les dix meilleurs à son poste selon la FIFA. «C'est une surprise et une fierté. C'est impressionnant, il faut presque se pincer quand on voit qu'on est en telle compagnie» , a confié l'entraîneur lillois ce lundi dans les colonnes du Parisien.
Lorsqu'on observe la listes des coachs nominés à ses côtés, Garcia peut véritablement regarder son parcours avec fierté. Alors que Del Bosque (Espagne), Löw (Allemagne) et Tabarez (Uruguay) obtiennent d'excellents résultats avec leur sélection, d'autres grands noms entourent le technicien nordiste à l'image de Ferguson (Manchester United), Guardiola (FC Barcelone), Klopp (Borussia Dortmund), Mourinho (Real Madrid), Villas-Boas (Chelsea) et Wenger (Arsenal). Que du beau monde avec des profils différents mais une vision moderne du football ou une adaptation remarquable qui reste indispensable de nos jours.
Un avenir tout tracé ?
S'il ne se focalise pas forcément sur cet événement, c'est lors d'une soirée médiatique prévue à Paris le 5 décembre que la FIFA et France Football divulgueront les noms des trois meilleurs entraîneurs de l'année en même temps que le Ballon d'Or. En attendant, Garcia a toujours eu beaucoup d'ambition pour le club nordiste. «Nous avons le projet le meilleur de France. Ce qui serait génial, c'est d'atteindre le haut niveau européen ici» , a reconnu le coach des Dogues.
Mais une aventure à l'étranger est-elle envisageable d'ici quelques saisons ? «Les choses peuvent changer très vite, même quand tout va bien. Pourquoi pas, un jour. Je n'ai pas de plan de carrière, c'est une question d'opportunité à saisir. Je suis bien ici, c'est mon club, mais c'est toujours compliqué de se projeter» , a-t-il confié. Une chose est sûre, Garcia et le LOSC prendront encore une nouvelle dimension dans quelques mois avec l'arrivée du nouveau stade (50 000 places) que l'on annonce déjà comme l'un des plus modernes du monde.