Gabriel Cichero pouvait craindre le pire. A la fin du match entre Bastia et Lens (2-2) disputé dans une ambiance électrique le 15 octobre dernier, le défenseur lensois avait envoyé le dirigeant bastiais Alain Seghi à l'hôpital en lui assénant un coup de pied au visage. Prêté par le club argentin des Newell's Old Boys l'été dernier, l'international vénézuélien pouvait s'attendre à une sanction exemplaire et risquait jusqu'à deux ans de suspension.
Martel craignait une suspension d'un an
Son aventure avec les Sang et Or semblait donc déjà terminée. Comme pressenti, la commission de discipline de la LFP a eu la main lourde pour le Lensois, qui a écopé de dix mois de suspension, dont cinq avec sursis. Malgré l'importance de cette sanction, le joueur n'a donc finalement pas à se plaindre. Gervais Martel semble même soulagé. «Perdre un joueur pour plusieurs mois, c'est toujours emmerdant. Mais je craignais qu'il prenne au moins un an» , a confié le président du RCL à La Voix des Sports.
Cichero sera donc requalifié le 20 mars 2012 et pourra de nouveau porter les couleurs du club nordiste avant la fin de son prêt. «Au moins, ça lui permet d'envisager de rejouer. Ce n'est déjà pas si mal» , a indiqué Martel. Reste à savoir si le joueur ne sera pas fragilisé mentalement par cet épisode, puisqu'il avait également passé plusieurs heures en garde à vue dans le cadre d'une procédure au civil enclenchée par le club de Bastia et la victime.
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