Trouver sa place à l'Olympique de Marseille n'est jamais évident, Lucho Gonzalez ou encore André-Pierre Gignac ne diront pas le contraire. Alors pour un joueur qui n'a pas de statut international et qui débarque de Lorient… Morgan Amalfitano l'a appris à ses dépens en début de saison mais il n'aura finalement pas dû attendre longtemps pour voir sa persévérance récompensée.
Amalfitano s'est vu couper l'herbe sous le pied
Après un début de saison délicat, le milieu de terrain de 26 ans fait désormais figure de maillon fort du dispositif de Didier Deschamps. L'ancien Merlu «commence à avoir de bonnes sensations. A mon arrivée, je n'ai pas été mis dans le bain. Après le premier match, par rapport aux statuts des uns et des autres, on m'a un peu coupé l'herbe sous le pied» , a-t-il confié au journal L'Equipe. Une situation qu'il a eu du mal à accepter au début mais qu'il ne peut «pas trouver injuste non plus.»
Les derniers seront les premiers
Dernier arrivé, dernier servi. «Quand on arrive dans un club, on doit prouver» , a-t-il reconnu avant d'évoquer les choix de Deschamps qui lui a parfois préféré Lucho Gonzalez malgré l'indigence de l'Argentin. Mais à toute chose malheur est bon. «Ca m'a donné la rage.» Amalfitano assure que cette hiérarchie ne l'a pas déstabilisé et l'a motivé à redoubler d'efforts pour convaincre son entraîneur qu'il avait bien sa place dans le onze de départ.
Les deux joueurs ne sont toutefois plus vraiment en concurrence. L'Argentin évolue dans l'axe alors qu'Amalfitano est le plus souvent aligné sur le côté droit où il est à la lutte avec Mathieu Valbuena. Ses efforts ont fini par payer, reléguant à son tour ce dernier sur le banc où il fait désormais figure de joker de luxe...
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