le 17/12/2011 à 23h08

L’OM joue avec le feu, Valbuena sauve encore le coup… - Ce qu’il faut retenir (OM 2-1 Lorient)

Valbuena a encore frappé
L'OM s'est fait une belle frayeur samedi soir à l'occasion de la 17e journée de Ligue 1. Menés au score malgré leur supériorité numérique, les Marseillais se sont imposés in extremis face à Lorient (2-1) avec un nouveau bijou de Valbuena et un second but de Cheyrou…

L'OM s'est imposé (2-1) sur le fil samedi soir au Vélodrome, après avoir longtemps tremblé malgré sa supériorité numérique ! Les disciples de Didier Deschamps ont pris l'ascendant dans le jeu en début de match mais peinaient à inquiéter Audard à cause d'imprécisions techniques à l'approche de la surface. Les Marseillais auraient pu le payer cher si Romao n'avait pas oublié deux de ses coéquipiers seuls face au but (19e).

L'OM plie à onze contre dix

Une alerte sans frais pour l'OM qui repartait de l'avant. Rémy filait au but et se voyait ceinturé par Koné, exclu en qualité de dernier défenseur (33e). A onze contre dix pendant une heure, l'OM a pu assoir sa domination mais se montrait toujours inefficace dans la zone de vérité. Et après une superbe parade d'Audard sur un coup franc de Cheyrou (75e), le tonnerre s'abattait sur le Vélodrome avec l'ouverture du score d'Emeghara (77e, 0-1). La douche froide !

Valbuena héros d'un jour, héros toujours

Mais devinez qui est venu relancer l'OM ? Valbuena bien sûr, dont la frappe enroulée à l'entrée de la surface se logeait dans la lucarne (84e, 1-1)… Ca vous rappelle quelque chose ? La fin de match a été haletante. Dans les dernières secondes, Romao était exclu à son tour pour un second carton jaune (90e+3), pour avoir contesté avec trop de véhémence un dernier coup franc très généreux obtenu par Valbuena. Cheyrou se chargeait du reste de la tête (90e+5, 2-1) pour offrir trois points précieux aux Marseillais dans leur opération de remontée au classement. Quel dénouement !

L'homme du match : Mathieu Valbuena (Marseille)

Décidément, Mathieu Valbuena a l'art de tirer l'OM de mauvais pas, avec à chaque fois des buts de classe. Après Dortmund, le milieu offensif marseillais a récidivé avec un nouveau but magistral avant d'obtenir avec malice le coup franc de la victoire qu'il a déposé sur la tête de Cheyrou.

La note du match : 6,5/10

Un match à rebondissements durant lequel le suspense aura été intense. Lorient a fait preuve de courage malgré son infériorité numérique, tandis que les Marseillais longtemps inefficaces ont finalement réussi à retourner la situation dans les dernières minutes dans une explosion de joie au Vélodrome.

Les buts

- Lancé en profondeur, Emeghara efface Nkoulou puis Mandanda avant de pousser le cuir dans le but vide (77e, 0-1).

- Valbuena sonne la révolte avec un nouveau but dont il a le secret. Servi par J. Ayew à l'entrée de la surface, le meneur de jeu enroule sa frappe dans la lucarne d'Audard (84e, 1-1) !

- Valbuena obtient un coup franc généreux à l'entrée de la surface. Le Marseillais s'en charge et trouve la tête décroisée de Cheyrou qui fait s'enflammer le Vélodrome (90e+5, 2-1).

Après avoir été tenu en échec au Vélodrome le week-end dernier, l'OM sort indemne d'un match au terme duquel il aurait pu perdre ses illusions de pouvoir revenir un jour titiller le podium. Marseille est 8e avec 28 points, Lorient est 9e avec 23 points. Le classement et le calendrier ici.


Ligue 1 / 18e journée
Olympique de Marseille – FC Lorient : 2-1 (0-0)
Stade Vélodrome
Arbitre : Nicolas Rainville
Buts : Valbuena (84e), Cheyrou (90e+5) - Emeghara (77e)
Avertissements : Nkoulou (17e) – Romao (18e et 90e+3), Audard (70e), Emeghera (84e)
Exclusion : Koné (32e), Romao (90e+3)

Marseille : Mandanda - Azpilicueta, Diawara (Lucho, 80e), Nkoulou, Morel - Amalfitano, Diarra (Cheyrou, 45e), Mbia, Valbuena - Rémy, J. Ayew (N’Kiasala, 85e). Entraîneur : Didier Deschamps.

Lorient : Audard - Baca, Koné, Ecuele-Manga, Mareque – Autret (Jouffre, 77e), Romao, Mvuemba, Coutadeur (Pedrinho, 88e) - Monnet-Paquet, Campbell (Emeghara, 58e). Entraîneur : Christian Gourcuff.

Par Nicolas Lagavardan, le 17/12/2011 à 23h08
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