Interrogé ce lundi sur RTL, Raymond Domenech a parlé de ses projets dans le football pour les années à venir, et ce malgré un passé douloureux qui n'est pas prêt d'être oublié par les supporters français. L'ancien coach tricolore n'a évité aucune question mais n'a pas souhaité revenir sur les événements de Knysna.
Quand Domenech rêve d'un grand projet parisien
Les grands amateurs de football reconnaîtront volontiers qu'un vrai derby possède forcément une ferveur particulière. Alors que la plupart des grandes capitales européennes connaissent l'atmosphère passionnée des duels entre clubs de la même ville (Lazio Rome – AS Rome, Real Madrid – Atletico Madrid, Arsenal – Chelsea...), la France observe de très loin ces rencontres au parfum si envoûtant. Souvent proposée mais encore jamais réalisée, l'idée de monter une deuxième grande équipe à Paris semble avoir de plus en plus d'adeptes.
Ce lundi, Domenech a d'ailleurs confié son souhait de s'engager dans un tel projet si l'occasion venait à se présenter. «Il y a un seul club à Paris, pour 10 à Londres, 2 à Barcelone, 2 à Madrid. Avoir une rivalité dans la même ville entre deux clubs parisiens, ça serait bien. Je pourrais même les prendre en CFA ou en DH si le projet est bon» , a confié l'ancien sélectionneur des Bleus.
Et le PSG dans tout ça ?
Interrogé également au sujet des grandes ambitions du Paris-SG, Domenech n'a pas caché sa satisfaction de voir l'argent injesté par les propriétaires du Qatar. «Que Paris ne soit pas encore un grand club européen, c'était une anomalie dans le football. Pourquoi on serait toujours nous plus moralisateur que tous les autres pays... Si on veut qu'un club français soit au haut niveau et champion d'Europe, il faut accepter ça» , a expliqué celui qui se consacre désormais à la formation de jeunes footballeurs.
Après avoir confié son attirance pour le monde de la politique, Domenech a choisi de botter en touche au moment de revenir sur le Mondial 2010, qui restera encore longtemps considéré comme le plus grand fiasco de l'histoire du football français. «En parler ? Ce n'est pas encore d'actualité. L'équipe de France a une échéance, à l'Euro. Il faut laisser le temps à Laurent Blanc de préparer son équipe, de se construire. Peut-être qu'un jour, j'en parlerai mais je n'en ai pas envie maintenant» , a conclu l'ancien coach des Bleus.