Désormais considéré comme l'un des hommes de base du dispositif de Laurent Blanc, Samir Nasri n'a pas toujours été en odeur de sainteté en équipe de France. Privé du Mondial 2010 par Raymond Domenech pour un caractère soi-disant incompatible avec la vie du groupe, le milieu de terrain ne pardonne pas l'ancien sélectionneur, ni le défenseur William Gallas, à l'origine de ses malheurs.
Nasri ne pardonne pas Domenech ni Gallas
«J'ai été heureux quand Domenech a perdu son travail. Si j'avais été président de la Fédération, je l'aurais viré dès 2008» , après l'Euro calamiteux en Suisse et en Autriche, a-t-il lancé dans les colonnes du journal The Times. A cette époque, Nasri faisait partie du groupe retenu par le sélectionneur. «Il a dit des choses fausses sur moi parce qu'il croyait Gallas et d'autres anciens de l'équipe.»
«En 2008, il y a eu des gens pour dire que c'était moi le fauteur de troubles.» Nasri aurait manqué de respect aux anciens en s'asseyant par exemple à leur place dans le bus des Bleus, ou en refusant de jouer les porteurs d'eau… «Mais en 2010, on a bien vu que ce n'était pas le cas» , a plaidé Nasri. Effectivement, les Bleus n'ont pas eu besoin de ses services pour sombrer dans les méandres de Knysna.
Quant à Gallas, avec qui il a aussi joué à Arsenal pendant les deux années consécutives à l'Euro et précédant le Mondial (2008-2010), Nasri ne lui «serrera plus jamais la main car je ne suis pas un hypocrite» , a-t-il prévenu. A l'époque Domenech, Gallas avait sans doute pesé sur l'exclusion de Nasri. Désormais, il semble que les choses se soient inversées. Laurent Blanc ayant l'intention de s'appuyer sur le milieu de Manchester City, un retour du défenseur de Tottenham est donc à exclure…
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