Depuis son retour en France l'été dernier, après trois saisons passées en Italie du côté de la Roma, Jérémy Ménez ne fait pas l'unanimité. Parce qu'il évolue au Paris Saint-Germain, nouveau riche qui dérange un peu, forcément, et parce que son image, typique du footballeur moderne, coupe de cheveux tape-à -l'oeil et visage fermé de bad boy, ne plaît pas.
Mais aussi parce que l'attaquant parisien passe souvent pour un individualiste sur le terrain. Bref, toutes les caractéristiques d'une diva. Mais l'ancien Monégasque assure être tout le contraire de l'image qu'il dégage. Ou de l'étiquette qu'on lui a collée sur le front. Au choix.
«J'ai tout à prouver»
«Je ne suis pas une star. Je n'ai rien gagné. J'ai tout à prouver. Je suis un joueur du PSG qui fait son métier, c'est tout. Après, tout ça me fait bien rigoler. Ceux qui parlent, ce sont ceux qui rêvent de jouer au PSG. Sauf que pour l'instant, les premiers, c'est nous», ne manque pas de rappeler Ménez dans les colonnes de L'Equipe.
Mais même sur le plan strictement sportif, l'attaquant parisien, qui possède pourtant des statistiques honorables (3 buts et 6 passes décisives en 18 matchs de L1), ne fait là non plus pas l'unanimité. L'ex-Sochalien estime pourtant qu'on ne peut pas remettre en cause son investissement personnel sur le rectangle vert.
«Je suis assez satisfait de ce que j'ai fait, même si je peux faire encore beaucoup mieux, note Ménez. Avant, c'est vrai, je n'étais qu'un mec qui dribblait, qui fonçait tête baissée vers le but. Aujourd'hui, je suis plus complet. Je perds moins de ballons, je défends plus. (...) Et je suis encore loin de tout ce que je peux faire.» L'attaquant parisien tentera d'en faire la démonstration ce samedi à Brest.
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