«Paris, un leader très fragile» (Le Parisien), «Paris sauve sa tête» (L'Equipe), «On peut compter sur Montpellier» (Midi Libre), «Paris limite les dégâts» (France Football), «Aux points, avantage Montpellier» (Eurosport), «Montpellier tient le choc» (RMC)… Les titres de la presse sont sans équivoque, le PSG n'est pas malheureux d'avoir pris un point face à Montpellier au Parc des Princes dimanche soir (2-2), lors du choc au sommet de la 24e journée de Ligue 1.
Le PSG a eu chaud, le suspense reste entier
«La lutte pour le titre sera disputée jusqu'au bout.» Le PSG conserve un point d'avance sur son adversaire du jour, «une issue relativement heureuse pour le club de la capitale qui a encore montré des difficultés dans le jeu.» Monpellier «plus séduisant, est passé à côté d'un gros coup» , a jugé Eurosport. «Paris s'en sort miraculeusement avec un match nul tant Montpellier a affiché sa supériorité durant toute la rencontre» , embraye L'Equipe sans ambiguïté. «Le club de Loulou Nicollin n'a aujourd'hui absolument plus aucune raison de ne pas penser au titre» , ajoute le quotidien.
Alors que le PSG espérait écarter son dernier concurrent direct, «la Ligue 1 n'est pas plus avancée sur le nom du futur champion de France» , constate RMC. «Le club de la Paillade aurait même dû prendre les rênes du championnat en se montrant un peu plus lucide en fin de match» , ajoute la radio. Pour RTL, «difficile de dire qui a effectué la meilleure opération de la soirée. Seule certitude : malgré son effectif bâti à coups de millions, Paris va devoir lutter jusqu'au bout.»
L'avis de Hoarau, Ancelotti, Jourdren et Girard
Malmené dans le jeu, le PSG a pu compter sur deux éclairs de génie pour s'en sortir. D'abord, un coup franc supersonique d'Alex. «Elle change complètement de direction. Ils ont recruté Mark Landers ou quoi ?» , s'est demandé le gardien montpelliérain Geoffrey Jourdren en référence au dessin animé Olive et Tom. Ensuite, un dribble inspiré de Jérémy Ménez dans la surface. «On est content de prendre un point» , a reconnu Guillaume Hoarau. «Ce qui fait jaser, c'est qu'on ne produit pas un jeu fluide, ça nous tombe dessus toutes les semaines. C'est vrai que sur le terrain c'est haché, mais on s'accroche» , a ajouté l'attaquant parisien.
Carlo Ancelotti a rendu hommage à son adversaire mais préféré positiver le résultat. «C'était un match compliqué face à une bonne équipe, très bien organisée. Mais à la fin, le travail a payé. Nous avons eu une réaction fantastique, c'est un bon résultat» , a jugé l'entraîneur du PSG. «On peut être fiers de nos garçons. Il y a une équipe qui a joué, c'est nous. Je crois qu'ils sont contents car ils sont premiers, donc c'est bien pour eux» , a pour sa part réagi l'entraîneur lâché René Girard. «On est les premiers, on est les premiers» , a entonné le Parc en fin de match. C'est vrai. Mais dimanche soir, il y avait quand même peu de raisons de pavoiser tant le couperet est passé près pour Paris…
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