Qui aurait parié sur un tel redressement au soir de la 14e journée ? Le 19 novembre, après une nouvelle défaite à Dijon (2-0), Bordeaux, qui n'a remporté que 2 matchs de championnat jusque-là , pointe à une inquiétante 18e place. Le club aquitain n'en finit plus de s'enfoncer dans la crise. C'est alors que Francis Gillot, pas venu en Gironde pour jouer le maintien, décide de taper du poing sur la table.
Depuis, les Marine et Blanc se sont redressés de manière spectaculaire. Lors des 10 dernières journées de Ligue 1, les Girondins n'ont connu la défaite qu'à une seule reprise, pour 2 nuls et surtout 7 victoires, dont les 3 dernières face à Toulouse, Lille et Lyon, trois prétendants à l'Europe, et même à la Ligue des Champions voire au titre pour les deux derniers.
«Il a dit stop pour pouvoir faire à sa manière»
Désormais 9e du classement avec 36 points, Bordeaux peut encore croire à la 3e place. D'autant que s'il négocie bien son déplacement à Montpellier samedi, le club aquitain, opposé ensuite à Nice, Brest et Ajaccio, peut prétendre gagner encore quelques places. Pour Nicolas Maurice-Belay, tout le mérite en revient à Francis Gillot.
«C'est quelqu'un de très travailleur. C'est quelqu'un qui peut convaincre une équipe qu'elle peut battre n'importe qui tant qu'elle fait les choses bien, explique l'ancien Sochalien. Ce qu'il s'est passé, c'est qu'au départ, il a laissé faire mais au bout d'un moment, il a dit stop pour pouvoir faire à sa manière et pour l'instant ça marche donc c'est bien.»
Après des passages réussis à Lens et à Sochaux, Gillot est en train d'imposer sa méthode en Gironde. Et elle pourrait encore une fois s'avérer gagnante. Formidable meneur d'hommes, le Nordiste sait convaincre ses joueurs de lui vouer une confiance quasi-aveugle. Depuis que les Marine et Blanc ont compris ça, les résultats sont là .
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