Présent en quarts de finale de la Ligue des Champions pour la première fois depuis l'année du sacre en 1993, l'Olympique de Marseille pourrait voir la fête gâchée au stade Vélodrome. Sanctionné d'une amende de 47.000 euros lors de la phase de poules pour jets de pétards et utilisation de fumigènes lors du déplacement sur la pelouse du Borussia Dortmund, l'OM avait prévenu ses supporters qu'une récidive pourrait entraîner une sanction plus lourde.
Visiblement, le message n'a pas été entendu et les fans olympiens ont remis ça à Giuseppe-Meazza face à l'Inter Milan (2-1) mardi soir, provoquant la colère de l'instance européenne. «On n'est pas à l'abri d'un match à huis clos. Le risque existe, même s'il s'agit d'un quart de finale. C'est dommage parce qu'on avait passé le message aux supporters. Il n'y a pas eu de dérapage dans la ville, tout s'est bien passé à part ça. On attend la réponse», a expliqué le directeur de la sécurité de l'OM, Guy Cazadamont, sur RMC.
De lourdes conséquences
Sportivement, une telle sanction compliquerait la tâche des Marseillais qui ne pourraient pas compter sur le soutien de leur public. Mais le manque à gagner au niveau des recettes de la billetterie serait également une mauvaise nouvelle pour les finances de l'OM, qui sont dans le rouge cette saison alors que le club phocéen tente de compenser une possible non qualification pour la prochaine Ligue des Champions.
«Qu'on arrête de nous bassiner avec les fumigènes, ça fait un scandale que quand c'est Marseille qui est concerné. Les Ajacciens ont fait un craquage massif lors de la dernière journée de Ligue 1, et on n'en entend pas parler», explique cependant un responsable de groupe de supporters au Phocéen. Alors que Marseille croise les doigts pour le tirage au sort des quarts de finale de la C1 qui se déroule ce vendredi, cela devrait être aussi le cas avant le verdict de l'UEFA concernant une possible sanction...
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