Son voeu a été exaucé. Dès la qualification du Bayern Munich pour les quarts de finale de la Ligue des Champions, Franck Ribéry souhaitait rencontrer l'Olympique de Marseille. Pourquoi ? Parce que le Français a gardé un bon souvenir de son passage sur la Canebière (2005-07).
Le public marseillais beaucoup moins en revanche. Le milieu de terrain du club bavarois le sait et ne s'attend pas à être accueilli chaleureusement demain mercredi au Vélodrome. «Je m'attends à être sifflé par le public. C'est normal, c'est le foot. Les supporters, je le sais, ne m'ont pas oublié et ils ont apprécié le contact que j'avais avec eux. Mais ils ne vont pas non plus m'applaudir», confie l'international tricolore à L'Equipe.
«Ribéry, on ne peut pas le voir»
Plus que sifflé, Ribéry devrait être pas mal chahuté par le public marseillais, qui ne lui a pas vraiment pardonné son départ en 2007. «Ribéry n'est pas parti en grand seigneur de l'OM. Il s'est foutu de notre gueule. (...) La mentalité de Ribéry nous est restée en travers de la gorge. On était prêt à l'accueillir à grand renfort d'insultes. Il va y avoir forcément de ça, mais vu que la passion autour de ce match n'existe plus, probablement que l'animosité envers Ribéry sera proportionnelle», confie les Yankee Nord Marseille au Phocéen.
Même son de cloche chez les Dodger's : «Ribéry, on ne peut pas le voir, mais il a de la chance qu'il y ait le bordel actuellement, que nous ayons la haine contre nos joueurs. Sinon, il aurait servi de paratonnerre, il aurait tout pris dans la gueule. Mais il va en prendre quand même...» Voilà le Français prévenu.
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