Très décevant au match aller (0-2) malgré la victoire de son équipe, Franck Ribéry a prouvé mardi soir lors du quart de finale retour de la Ligue des Champions face à l'Olympique de Marseille (2-0) qu'il était réellement l'un des hommes forts du Bayern Munich. Présent dans tous les bons coups, l'international français a été un véritable poison pour la défense olympienne et est présent sur les deux buts de sa formation.
Conspué et sifflé au stade Vélodrome à l'aller, Ribéry n'avait pas vraiment compris cet accueil pour son retour dans la cité phocéenne. «J'ai trouvé l'accueil exagéré. Mais je m'en fiche complètement ! Ce qui est important, c'est que je joue au Bayern», a-t-il déclaré après la rencontre. Pourtant, le Bavarois n'a pas contenu sa joie après sa passe décisive pour le premier but de la partie inscrit pas Olic. La main sur le torse, il avait visiblement besoin d'évacuer sa frustration.
F. Ribéry - «ça c'est un stade, ça c'est un public»
«Oui, j'ai fait un match plein devant mon public. Ca c'est un stade, ça c'est un public, ce sont de vrais supporters. Avec ces supporters, je prends du plaisir et je me régale. Ce qui s'est passé à Marseille avec le public, c'était un peu difficile», a lancé Ribéry dans des propos rapportés par l'AFP. Un tacle envoyé aux supporters olympiens, qui en dit tout de même long sur la rancoeur de l'ancien Marseillais.
Mais pour le natif de Boulogne-sur-Mer, les sifflets des supporters phocéens ne sont pas sa seule préoccupation puisqu'il est visiblement toujours très affecté par la «cassure» avec le public français. «Et cette cassure, on essaie de la réparer, de changer ça tout doucement. Mais c'est difficile. Il y a certaines choses qu'on ne comprend pas, et parfois c'est trop», a-t-il expliqué à L'Equipe. En réalisant sous le maillot de l'équipe de France les mêmes prestations qu'avec le Bayern, Ribéry pourra sans doute reconquérir les fans tricolores...
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