Le flou règne autour de l'organisation du Shanghai Shenhua. Alors que le club chinois occupe une décevante 11e place (sur 16) dans son championnat, une rumeur circulait ce jeudi sur l'éviction de Jean Tigana de son poste d'entraîneur après seulement cinq mois sur le banc. Une information démentie quelques heures plus tard par le club chinois, qui a en revanche confirmé le départ de trois entraîneurs adjoints.
Pour l'épauler dans ses choix, Tigana devra à présent composer avec... Nicolas Anelka. «Nous avons renvoyé les entraîneurs adjoints, Tigana demeure l'entraîneur. (...) Anelka fait partie maintenant de la structure d'entraînement», a déclaré un membre de la direction du Shanghai Shenhua, qui a requis l'anonymat, dans des propos rapportés par l'AFP. Payé 230.000 euros par semaine, l'attaquant français débute donc une nouvelle carrière d'entraîneur, mais restera tout de même joueur.
Tigana affaibli
L'expérience d'Anelka en Chine prend donc une nouvelle tournure et ses dirigeants l'ont visiblement jugé apte à endosser une double casquette. Au vu de son salaire, la formation chinoise a sans doute estimé que lui demander un petit effort supplémentaire n'était pas de trop. Pourtant, le goût de l'ex-international français pour le coaching n'était pas vraiment flagrant...
Reste à savoir si cette situation s'éternisera puisque Tigana se retrouve affaibli avec les départs, selon RMC, de Roger Propos (préparateur physique), Marc Lévy (entraîneur des gardiens) et Baptiste Gentili (entraîneur adjoint), qu'il avait apportés dans ses bagages. Si Anelka reste pour le moment entraîneur-joueur, il pourrait bien prendre seul les rênes de l'équipe en cas de départ du technicien français, qui se retrouve visiblement déjà sous pression.
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