le 17/04/2012 à 09h31

EdF : Blanc agite plus fort encore la menace d’un départ !

Blanc s'étonne de ne pas encore avoir été prolongé par la FFF.
Alors qu'il s'amusait de l'intérêt de l'Inter Milan à son égard, Laurent Blanc fait le point sur son avenir ce mardi. S'il réaffirme son envie de rester à la tête de l'équipe de France, le sélectionneur tricolore se dit aussi prêt à signer dans un club. Avant même l'Euro…

Comme nous vous l'indiquions ce week-end, l'Inter Milan affiche une grande confiance quant à la possibilité de voir Laurent Blanc sur son banc de touche la saison prochaine. A tel point que le président du club lombard, Massimo Moratti, n'hésite pas à l'annoncer aux joueurs avec lesquels il discute actuellement.

Une information qui aurait beaucoup amusé le sélectionneur des Bleus, à en croire Philippe Tournon. «Quand je lui ai parlé de l'intérêt de l'Inter Milan évoqué dans la presse, il a rigolé, il a dit : «C'est très bien.» Et il est monté dans sa chambre», avançait ainsi le chef de presse de l'équipe de France, sur RMC, dimanche. Mais l'ex-entraîneur de Bordeaux se montre plus sérieux ce mardi, lorsqu'il s'agit de faire le point sur sa situation contractuelle avec la FFF.

«Je ne suis pas le style de mec ou d'entraîneur qui tapera à la porte»

«J'entends souvent dire que c'est le patron qui décide de prolonger ou non un joueur ou un entraîneur en fin de contrat. Je suis d'accord mais on oublie que le salarié peut décider aussi. Mon intention est de continuer avec l'équipe de France. Je n'ai pas changé d'avis, réaffirme Blanc dans les colonnes du Parisien. Mais la situation est que je n'ai pas été prolongé en sélection. Et je ne suis pas le style de mec ou d'entraîneur qui tapera à la porte. C'est clair, net et précis.»

La menace d'un départ est même plus grande qu'il n'y paraît. Si «les positions se figent» avec la Fédération et si «un challenge exceptionnel» lui est proposé, note Blanc, «à ce moment-là, je peux très bien décider de partir dans ce club-là». Et ce avant même l'Euro, reconnaît-il. «Mais on n'en est pas là», prend tout de même le soin de préciser le sélectionneur. La menace d'un départ précipité de Blanc est de plus en plus réelle.

Comprenez-vous la position de Blanc ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique commentaires ci-dessous.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 17/04/2012 à 09h31
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