A 22 ans, Mamadou Sakho représentait il y a encore quelques mois l'avenir du Paris Saint-Germain et de l'équipe de France. Depuis, Carlo Ancelotti est arrivé au PSG et le défenseur central a perdu petit à petit du temps de jeu jusqu'à ne plus être du tout utilisé par son entraîneur. Déjà fragilisé par sa saison décevante, le Parisien a payé cher son expulsion face à Lille (2-1), le 29 janvier dernier, 26 minutes après son entrée sur la pelouse.
Sakho avait encore un espoir
Malgré cet épisode douloureux, l'ancien capitaine du Paris SG espérait toujours faire partie de l'aventure pour l'Euro 2012, surtout après la blessure de Younès Kaboul qui offrait une nouvelle place en défense centrale. Mais Laurent Blanc lui a préféré Mapou Yanga-Mbiwa, à la surprise générale. «Mamadou traverse une situation délicate avec son club. On doit appeler un quatrième défenseur central capable de jouer de suite», a expliqué le Cévenol.
Un nouveau coup de massue pour Sakho qui n'a visiblement pas bénéficié du même traitement de faveur que Yoann Gourcuff. Alors que le Lyonnais traverse une saison compliquée et a été présélectionné pour son vécu chez les Bleus depuis l'arrivée du sélectionneur, le défenseur du PSG n'a pas eu la même chance malgré cinq sélections sous l'ère Blanc. L'ancien entraîneur de Bordeaux n'hésitait pourtant pas à dire tout le bien qu'il pensait du jeune joueur il y a encore quelques mois.
A. Kombouaré - «c'est une épreuve»
Sa saison décevante en club n'a toutefois pas été rattrapée par ses performances sous le maillot tricolore, contrairement à Gourcuff. Titulaire contre la Biélorussie, l'Ukraine et la Belgique, Sakho n'a pas brillé et n'a pas réellement saisi la chance de devenir une solution de rechange indispensable aux yeux de Blanc. Ce dernier lui a fait comprendre cela mardi en dévoilant sa deuxième pré-liste.
Toujours soutenu par les supporters parisiens, l'international français devra à présent digérer et tout faire pour retrouver un statut de titulaire à Paris afin de revenir en équipe de France. «Dans une carrière, ce sont des coups durs qu'on doit accepter. Il faut toujours relever la tête, ne jamais douter de ses qualités et repartir de l'avant. C'est une épreuve, un défi. A lui de le relever», a déclaré son ancien coach Antoine Kombouaré. Le message est passé.
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