le 26/05/2012 à 20h05

EdF : Carrasso, chasseur de primes

Cédric Carrasso est plus qu'un simple 3e gardien pour les Bleus.
A défaut de jouer, Cédric Carrasso sait se rendre utile en équipe de France. Le troisième gardien des Bleus fait partie des cinq joueurs désignés pour négocier les primes et nous explique comment ça marche.

Avec Hugo Lloris, Philippe Mexès, Alou Diarra et Florent Malouda, Cédric Carrasso fait partie des cinq joueurs qui négocieront les primes pour l'Euro en début de semaine prochaine. A défaut de jouer, le troisième gardien de l'équipe de France se rend donc utile au groupe à travers différentes tâches. Un rôle qui lui plaît bien.

«Avec l'âge (Carrasso a aujourd'hui 30 ans), ça ne me dérange pas du tout de faire des choses pour le groupe en dehors du terrain, surtout pour décharger les autres... Tout ce qui se passe au niveau marketing ou sponsors notamment, tout ce qui concerne la vie de l'équipe de France en dehors des terrains. J'ai un rôle assez facile par rapport à ça, notamment lorsque l'on doit rencontrer le président (Noël Le Graët) puisque je l'ai côtoyé à Guingamp. Je connais plus ou moins tout le monde et ça facilite le dialogue», explique le Bordelais.

«Ça fait partie du jeu»

Carrasso fera donc partie des joueurs qui discuteront des primes avec le président de la FFF. «C'est normal que le grand public ait du mal à comprendre pourquoi l'équipe de France touche des primes. Mais l'histoire des primes, c'est tout simple. Des primes d'objectif, il y en a à tous les niveaux et dans toutes les sociétés», rappelle l'ancien Marseillais.

«C'est une négociation qui va durer cinq minutes. Il n'y a même pas à négocier, poursuit Carrasso. On sait ce qu'il y a à faire et on ne court pas après. Ça fait partie du système, du jeu, c'est comme ça. Il y a des primes d'objectif, que ce soit pour nous, pour eux, pour toutes les nations qui seront à l'Euro ou pour tout le monde. Et nous, c'est juste une négociation, mais très simple. On ne va pas chipoter pour quelque chose, ce n'est pas dans notre état d'esprit.»

Rappelons qu'en se qualifiant pour l'Euro, chaque joueur a déjà reçu 24.000 euros par match, qu'il l'ait joué ou non, de la part de la FFF, qui pour sa part a perçu 8 millions d'euros de l'UEFA. Présent lors des 10 rencontres des éliminatoires, Hugo Lloris a ainsi obtenu une juteuse prime de 240.000 euros. Djibril Cissé, présent deux fois dans le groupe tricolore, s'est vu quant à lui offrir 48.000 euros.

Comprenez-vous que les Bleus négocient des primes ? La FFF doit-elle négocier avec les joueurs ? N'hésitez pas à réagir dans la rubrique commentaires ci-dessous.

Par Pierre-Damien Lacourte, le 26/05/2012 à 20h05
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