L'Angleterre n'était déjà pas en situation idéale avec la suspension de Wayne Rooney pour les deux premiers matchs, quand est venue à Frank Lampard ainsi qu'à Gareth Barry, l'heureuse idée d'abandonner sur blessure leurs coéquipiers à 10 jours du coup d'envoi de l'Euro. Face à cette situation, difficile d'y voir clair dans le groupe concocté par Roy Hodgson.
Pas vraiment de leaders si ce n'est un John Terry pas franchement au sommet de sa popularité outre-Manche et un Steven Gerrard qui n'a jamais voulu assumer le rôle. Pas vraiment non plus de jeunes talents si ce n'est un Oxlade-Chamberlain surement encore un peu tendre, beaucoup en revanche de joueurs moyens ou en proie au doute après une saison décevante (Carroll, Downing, Milner, Defoe).
Le mystère Hodgson...
Dans le même ordre d'idées, la nomination de Rod Hodgson comme nouveau sélectionneur s'est également faite dans le flou le plus total. Désemparée après la démission de Fabio Capello suite à l'affaire des propos racistes de Terry, la Fédération anglaise a nommé Stuart Pearce en intérim, une décision prise dans l'urgence.
S'en sont suivies de longues semaines d'incertitudes, de rumeurs (Ferguson, Wenger et surtout Redknapp) qui n'ont finalement débouché sur rien, puisque c'est le pas très rassurant Hogdson qui a été choisi pour le job…
Pas grand chose à l'inverse au rayon des bonnes nouvelles, si ce n'est l'espérance que les bonnes ondes dégagées par le sacre de Chelsea en Ligue des Champions se propagent à une sélection pour l'instant dans le doute. Les amateurs de statistiques ne pourront même pas se rassurer : la dernière fois que l'Angleterre n'a pas passé le premier tour de l'Euro, c'était en 1992 ; elle était tombée à l'époque dans le groupe de la France et de la Suède. Comme par hasard...
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