Le billet d'humeur de Nicolas Lagavardan
Samir Nasri, il ne faut pas le chercher. Sinon, on le trouve… Face à l'Angleterre lundi soir, le milieu offensif tricolore n'a pas hésité une seconde après avoir égalisé face à l'Angleterre (1-1). Il aurait pu sauter de joie, tomber dans les bras de ses coéquipiers, mais non. Sa première pensée, sa première réaction a été pour ses chers amis : les journalistes !
Quand les critiques stimulent l'orgueil des championsÂ…
Nasri avait la rage. Las d'être critiqué après chacune de ses sorties en Bleu, le Mancunien s'est directement dirigé vers la tribune de presse, le regard sombre, pour lancer quelques gestes équivoques et noms d'oiseaux bien sentis à ceux qui avaient osé remettre ses qualités en doute. Dugarry, sors de ce corps… Comme son aîné en 1998 après avoir marqué au Vélodrome face à l'Afrique du Sud, l'ancien Marseillais en avait gros sur la patate.
Comme quoi, les critiques ont parfois du bon, quand elles permettent de stimuler l'orgueil des champions. OK Samir, cette fois-ci, on la ferme et on s'incline… Il n'empêche, tes prestations en Bleu lors des matchs amicaux, et même auparavant lors de la phase de qualification, n'avaient pas été très folichonnes. Etait-ce une erreur de le dire ? Sûrement pas. Chacun son métier, cela n'avait rien de personnel…
Tu as très bien fait le tien ce soir et même si tu as insulté la profession, cela n'a pas empêché Maxifoot de te donner une bonne note pour ta performance, 7/10, soit la meilleure attribuée sur ce match, à égalité avec ton passeur Franck Ribéry. Allez, sans rancune. En espérant que tu confirmeras face à l'Ukraine dès vendredi. Sans quoi les critiques pourraient te retomber dessus, de la même manière qu'elles accompagnent tout joueur décevant…
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