le 21/06/2012 à 12h20

Euro : Iniesta compare la France au Barça et s'attend à un sursaut d'orgueil

A. Iniesta fait mine de craindre la France...
Qualifiés malgré une défaite face à la Suède, les Bleus sont la cible des critiques qui pleuvent de toutes parts. Pourtant, si son adversaire fait office de favori, l'Espagne se veut prudente et sait que la France est capable de créer l'exploit.

Intenable depuis le début de cet Euro, Andrés Iniesta a mené avec brio l'Espagne aux portes des quarts de finale. Face à lui, la fébrile défense tricolore devrait trembler, et pourtant le Barcelonais ne tarit pas d'éloges sur les Bleus, une équipe «très forte» selon ses propres dires, relayés par France Football.

«La France me rappelle le Barça»

Le meneur de jeu de cette sélection a même établi des comparaisons entre l'équipe de France et le club entraîné jusqu'au mois de mai par Josep Guardiola. «Dans certaines phases de jeu, la France me rappelle le Barça, surtout dans la manière de porter le jeu vers l'attaque.»

Pourtant, auteurs de 3 buts en 3 matchs, les Bleus sont avec la Grèce la plus faible attaque qualifiée pour les quarts de finale. Et sur le dernier match Nasri, Benzema et Ben Arfa ont eu toutes les peines du monde à inquiéter la défense suédoise.

Malgré cette déconfiture, Iniesta envisage une lutte âpre. «Il est clair qu'ils vont essayer de nous disputer le contrôle du ballon car ils ont des joueurs techniques et costauds. Il faudra que nous soyons très forts pour l'emporter.» Des propos étayés par Vicente Del Bosque, sûr de voir une équipe qui va jouer «sans complexe d'infériorité.»

L'esprit de revanche

Pourtant, une élimination précoce de l'Espagne en quarts de finale avec le statut de favori jetterait un froid sur la sélection. Non seulement la Roja ne prendra pas ce match à la légère, mais un sentiment de revanche habite ses joueurs. Car en 2006, alors que la France se hisse in extremis de sa poule, les Bleus créent l'exploit en huitièmes en sortant l'Espagne. Cette même sélection qui compte aujourd'hui encore Casillas, Ramos, Xavi, Fabregas, Xabi Alonso et Torres, présents cette nuit-là en Allemagne.

Côté Français, Ribéry et Malouda pourraient se rappeler aux bons souvenirs du public ibérique. Si la France n'a pas préparé au mieux son quart de finale en perdant contre la Suède, l'Espagne est certes favorite mais se prépare à une rencontre difficile, l'esprit marqué par l'épisode 2006.

Selon vous, l'Espagne doit-elle craindre cette sélection tricolore ? La France peut-elle passer le cap espagnol ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»...

Par Maxime Deloffre, le 21/06/2012 à 12h20
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