Alors qu'elle promettait à Zinedine Zidane un retour rapide à la maison en 2006, avec le résultat que l'on connaît, la presse espagnole avait cette fois fait preuve de retenue à l'approche d'un nouveau match à élimination directe entre l'Espagne et la France. Mais la qualification de la Roja pour les demi-finales de l'Euro en poche, elle s'est de nouveau lâchée.
L'ex-gardien du FC Valence Santiago Canizares nous avait prévenus : les Espagnols n'ont pas digéré les récentes accusations de dopage émises par les Français, Yannick Noah et les Guignols de l'Info en particulier, à l'encontre de leurs sportifs. Après la victoire de la Roja, Marca a manié l'humour sur son site Internet : «Un guignol dans les mains de l'Espagne.»
«Les Français n'ont rien vu venir»
Sur sa version papier ce dimanche matin, Marca affiche en une : «Ils n'ont rien vu venir». Même au petit trot, l'Espagne s'est facilement jouée d'une faible équipe de France. As préfère lui mettre l'accent sur la performance de Xabi Alonso, auteur d'un doublé pour sa 100e sélection.
El Pais retient «l'efficacité espagnole», sans oublier de dire un mot sur la prestation décevante de Karim Benzema, «pris dans les barbelés».
Le miracle n'a pas eu lieu
Du côté de la presse française, on est unanime pour saluer une fin de parcours logique pour les Bleus, qui «quittent l'Euro la tête basse» pour Le Monde. «C'était écrit», pour France Football. Le Parisien a vu, et il n'est pas le seul, «une équipe de France sans âme». Chez les journaux régionaux, le constat est le même.
La Dépêche du Midi évoque «une triste défaite». Comme Maxifoot samedi soir, L'Est Eclair a aussi l'impression que les Tricolores ont été «éliminés sans avoir combattu». Pour Le Télégramme, «il aurait fallu un miracle» pour voir l'équipe de France en demi-finale. Un miracle qui n'a pas eu lieu. Triste fin.
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