le 25/06/2012 à 15h40

EdF : Domenech accable Nasri, Ménez et M’Vila, et propose une solution pour l’avenir…

En 2010, Domenech avait choisi de se priver de Nasri...
Les individualités, aussi fortes soient-elles, ne font pas un collectif et ne mènent donc pas à la victoire. Comme les Pays-Bas, l'équipe de France l'a une nouvelle fois prouvé lors de l'Euro. L'ancien sélectionneur Raymond Domenech n'a pas manqué l'occasion de le rappeler et de tirer à boulets rouges sur la génération 87…

Si les joueurs estiment avoir réalisé un Euro correct et satisfaisant dans l'ensemble, cela n'est pas l'avis de tout le monde… L'ancien sélectionneur Raymond Domenech est revenu sur les raisons de l'échec de l'équipe de France, n'hésitant pas à pointer du doigt les dérives individuelles et de comportement de certains joueurs.

Les remplaçants, le ciment d'un groupe

Parmi les faiblesses observées, «la plus criarde étant son incapacité à regarder autre chose que son nombril. Il suffit de quelques-uns pour qu'un groupe explose ou implose» , a-t-il rappelé dans les colonnes de Ouest-France. Selon lui, les remplaçants sont les maçons d'un groupe. Soit ils consolident l'équipe, soit ils la détruisent.

Quand il officiait sur le banc des Bleus, Domenech avait comme ligne de conduite de sélectionner les meilleurs titulaires possibles et de compléter le groupe avec des joueurs certes critiquables sur un plan technique, mais qui avaient la faculté de se fondre dans le collectif et ne pas faire de vague. Contrairement à Blanc, qui a globalement préféré sélectionner les 23 joueurs qui étaient selon lui les plus talentueux sur un plan individuel.

Domenech cloue Nasri, Ménez et M'Vila au pilori

Force est de constater que s'il avait lamentablement échoué en 2008 et 2010, Domenech avait raison sur ce point-là… Certains éléments perturbateurs n'auraient en effet pas dû être sélectionnés. Si cela est plus facile à dire après-coup (car si Blanc n'avait pas emmené Nasri, Ménez ou Ben Arfa à l'Euro, il aurait fortement été critiqué), cela servira au moins de leçon pour l'avenir. A toute chose malheur est bon, à condition d'en retenir les leçons...

«Nasri en a été le symbole visible. Je n'en dirai pas plus, le vestiaire se chargera de l'enfoncer. (…) Ménez peut monter une entreprise de démolition, il fera fortune. M'Vila pourra être son maître d'oeuvre au vu de sa sortie de terrain, remarquable face à l'Espagne» , a grondé Domenech avant de proposer un plan à long terme pour résoudre le problème.

Et maintenant ?

«Pour y remédier, il faudra changer la philosophie de notre éducation sportive et placer le collectif au centre de la formation des futurs professionnels français. Comme le font les Espagnols !» Pour commencer, éliminer les fruits pourris du panier et s'appuyer sur des joueurs peut-être moins bons (encore que…) mais à l'état d'esprit irréprochable, serait déjà une bonne chose…

Quelle ligne de conduite Blanc ou son successeur devra-t-il adopter dès la rentrée ? Des joueurs doivent-ils être bannis ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» …

Par Nicolas Lagavardan, le 25/06/2012 à 15h40
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