Les dirigeants sportifs du club bourguignon le savaient, la journée de mardi s'annonçait décisive. Et le vent a tourné en leur défaveur. L'audition devant la Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a livré un verdict aux airs de sentence pour l'AJA : le président Gérard Bourgoin doit impérativement trouver 8 millions d'euros pour boucler le budget. Sinon quoi le National leur tend les bras…
8 M€ à trouver
L'époque fastueuse du quadruple vainqueur de la Coupe de France parait bien loin. L'ère Guy Roux, et avec elle la page européenne, est refermée. Bourgoin doit désormais trouver 8 millions d'euros pour maintenir le club dans l'antichambre de l'élite.
La solution la plus accessible, et inévitable, est la vente de plusieurs joueurs. Olivier Sorin, Georges Mandjeck, Delvin Ndinga mais aussi Alain Traoré, autant de joueurs qui devraient être vendus, pour combler le manque dans les caisses.
Un avenir incertain
Mais si l'AJA venait en effet à se séparer de ces éléments, l'ambition sportive en pâtirait lourdement, et difficile alors d'imaginer les coéquipiers d'Edouard Cissé retrouver la Ligue 1. A l'image de Nantes, Lens ou encore Sedan, anciens pensionnaires réguliers de l'élite, englués en L2.
Mais sans ces ventes, les impératifs fixés par la DNCG seraient difficiles à atteindre, voire impossibles. Un nouveau chapitre s'écrit dans l'histoire du club, et ce n'est certes pas le plus joyeux. Mais pour ne pas finir comme Strasbourg ou Grenoble, relégués en CFA2, l'AJA va devoir s'activer en coulisses pour ne pas achever un club mythique de France.
Et vous, quelle serait votre réaction si l'AJA était contrainte à évoluer en National la saison prochaine ? Quels grands clubs aimeraient vous revoir parmi l'élite ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» …