le 28/06/2012 à 10h32

Portugal - Espagne, la séance des tirs au but racontée par les acteurs

I. Casillas a encaissé deux tirs au but sur quatre face au Portugal
L'Espagne a dû passer par la séance fatidique des tirs au but afin de se qualifier pour sa troisième finale en quatre ans, aux dépens du Portugal (0-0 ap, 4 tab 2). Alors que Ronaldo n'a finalement pas pu tenter sa chance, Casillas, Fabregas, Ramos et Bento racontent cette fameuse séance…

L'Espagne s'est qualifiée pour sa troisième finale en quatre ans et tentera de remporter dimanche son troisième titre majeur, après l'Euro 2008 et la Coupe du monde 2010, ce qui constituerait un exploit unique dans l'histoire du football. Pour y parvenir, les coéquipiers d'Iker Casillas sont passés par un trou de souris face au Portugal, avec la séance aléatoire des tirs au but (0-0, 4 tab 2).

C. Fabregas – «j'avais un pressentiment»

«Les tirs au but c'est de la chance» , a rappelé le gardien de la Roja qui a détourné la tentative de Joao Moutinho et vu celle de Bruno Alves heurter la barre transversale. Les tirs au but, c'est aussi une question de feeling, comme l'explique Cesc Fabregas, auteur du tir de la victoire.

«On m'a dit que j'allais tirer en deuxième, mais j'ai répondu que je voulais plutôt tirer en cinquième. J'avais un pressentiment que les choses se passeraient bien et que la vie me réservait quelque chose d'aussi beau que ce moment-là. J'ai eu la bonne intuition» , a-t-il commenté auprès de Telecinco. De l'intuition et un peu de chance, puisque le ballon a frappé le poteau avant de trouver le petit filet opposé…

S. Ramos – «je suis un peu fou»

Pour se présenter face au gardien adverse, il faut aussi une bonne dose de courage… ou d'inconscience ! Sergio Ramos semble osciller entre les deux, lui qui en avait manqué un face au Bayern Munich il y a quelques semaines, en demi-finale de la Ligue des Champions.

«Après cette expérience, beaucoup de gens pensaient que je ne prendrais pas mes responsabilités. Quand vous faites une erreur, vous devez apprendre de ça. Le coach me connaît bien, il me fait confiance, il sait que je suis un peu fou (rires). Quand mon tour est venu, j'étais sûr qu'il allait plonger d'un côté. C'était risqué, mais j'étais confiant» , a raconté Ramos qui a placé la balle au centre.

P. Bento – «pas de chance»

Dans le camp adverse en revanche, la frustration est grande. Paulo Bento aurait-il dû choisir un autre tireur que Bruno Alves ? Aurait-il dû prévoir de faire tirer Ronaldo plus tôt ? «On les avait travaillés à l'entraînement, il y avait un ordre défini. On n'a tout simplement pas eu beaucoup de chance, mais c'est à l'image du tournoi. Sur l'ensemble de la compétition, on a touché cinq fois les montants» , a constaté le sélectionneur portugais.

Cinquième tireur, Ronaldo n'aura donc pas pu s'élancer. Après avoir lui aussi échoué face au Bayern (comme Ramos) en Ligue des Champions, on ne saura jamais s'il aurait réussi cette fois-ci. En finale, l'Espagne défiera l'Italie ou l'Allemagne qui s'affrontent ce jeudi soir…

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Par Nicolas Lagavardan, le 28/06/2012 à 10h32
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