Le grand jour est arrivé : l'Espagne et l'Italie s'affrontent ce dimanche soir (coup d'envoi 20h45) au stade Olympique de Kiev, en finale de l'Euro 2012. La partie sera arbitrée par le Portugais Pedro Proença.
Un choc alléchant entre deux équipes au style différent mais joueuses et qui auront pour objectif d'aller chercher la victoire en attaquant. Parmi les clés du match, les duels à distance entre Pirlo et Xavi, ou encore entre Buffon et Casillas sont très attendus.
L'Italie et l'Espagne se craignent mutuellement
Forte de ses titres de championne d'Europe en 2008 et du Monde en 2010, l'Espagne fait logiquement figure de favori, de part ses succès et de l'expérience accumulée par les joueurs qui la composent. En effet, si l'Italie a elle aussi atteint le sommet en 2006 (succès face à la France en finale), seuls Pirlo, Buffon, De Rossi et Barzagli ont survécu au sacre mondial.
Les Italiens sont ravis de s'avancer dans la peau de l'outsider, à qui personne ne prêtait d'ailleurs la moindre chance en début de compétition. «On jouera contre la meilleure équipe. L'Espagne a tellement de bons joueurs à tous les postes. Ça part du gardien jusqu'aux attaquants. Ce qu'ils ont fait les six dernières années est fantastique. Ils ont dominé le football mondial» , a ainsi rappelé Buffon.
Mais à l'image de son concurrent Casillas, la Roja ne veut pas tomber dans le piège d'un éventuel excès de confiance. «On les remercie du respect. Mais ils ont montré qu'ils ne sont pas ici par hasard. Ils ont une grosse équipe et c'est difficile de les jouer. On ne pense pas être les favoris. C'est bien le contraire. Nous pensons que c'est du 50-50» , a jugé le portier espagnol.
Le parcours des deux équipes
La partie s'annonce en effet indécise entre les deux meilleures nations du tournoi qui se sont déjà rencontrées et neutralisées lors de la première journée de la phase de groupes (1-1), pour ce qui restera l'un des meilleurs matchs de l'Euro.
Depuis, la Roja a battu facilement l'Irlande (4-0), péniblement la Croatie (1-0), puis a sorti la France en quart (2-0) et le Portugal (0-0, 4 tab 2) en demie. Bilan : 3 victoires, 2 nuls, 8 buts marqués pour 1 seul encaissé. Casillas n'a plus été battu depuis 419 minutes…
De son côté, la Squadra Azzura a été accrochée par la Croatie (1-1) et a dominé l'Irlande (2-0), avant de battre l'Angleterre en quart (0-0, 4 tab 2) puis de prendre son envol face à l'Allemagne en demie (2-1). Bilan : 2 victoires, 3 nuls, 6 buts marqués pour 3 encaissés.
Les compositions probables
Pour ce choc entre les deux derniers champions du Monde, aucune révolution n'est à attendre quant à la composition des équipes. Aucun suspendu ni blessé n'est à déplorer de part et d'autre, Vicente Del Bosque et Cesare Prandelli peuvent donc compter sur l'ensemble de leurs forces vives. Une première pour l'Italie depuis le début de l'Euro.
Côté espagnol, deux questions restent en suspens : qui sera aligné à la pointe de l'attaque et quel sera le positionnement d'Iniesta ? Côté italien, Abate devrait reprendre sa place à droite. Chiellini devrait une nouvelle fois être aligné à gauche, au détriment de Balzaretti.
Espagne : Casillas - Arbeloa, Piqué, Ramos, Alba - Xavi, Busquets, Xabi Alonso – Silva (ou Pedro), Fabregas (ou Torres), Iniesta
Italie : Buffon - Abate, Barzagli, Bonucci, Chiellini - Marchisio, Pirlo, Montolivo, De Rossi - Cassano, Balotelli
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