Suite à la victoire de l'Espagne sur l'Italie (4-0) vendredi soir, lors de la finale de l'Euro 2012, Maxifoot a décerné une note (sur 10) commentée à chaque joueur espagnol et italien.
Espagne :
L'homme du match : Xavi (8)
Il a aimanté un nombre incroyable de ballons. Sa vision de jeu et sa vivacité ont totalement déboussolé l'entrejeu italien. Impliqué sur trois buts, il a délivré deux passes décisives dans ce match, mettant sur orbite toute la nation espagnole.
Iker Casillas (8) : il a remporté son duel à distance face à Buffon, décisif sur les coups de pied arrêtés italiens et les ballons aériens. Il a empêché l'Italie de reprendre confiance dans ce match.
Arbeloa (6) : légèrement en difficulté en première période, la majeure partie des centres italiens proviennent de son couloir. Il s'est néanmoins montré à la hauteur après la pause, apportant le surnombre en attaque.
Gerard Piqué (6) : peu en confiance en première période, il s'est ressaisi au retour des vestiaires jouant en libéro derrière Ramos.
Sergio Ramos (7,5) : solide, rassurant, il a remporté son duel face à Balotelli tout au long du match. Il a complètement étouffé les attaquants adverses.
Jordi Alba (8) : il a été rassurant dans son couloir gauche et n'a pas hésité à apporter son soutien en attaque, auteur d'un but sensationnel après un sprint de 80 mètres. Il a été survolté lors de cette finale, omniprésent et irréprochable.
Sergio Busquets (6,5) : il a tenu son rôle dans l'entrejeu, avortant les rares tentatives italiennes de s'approcher des cages de Casillas.
Xabi Alonso (6,5) : il s'est cantonné au rôle de récupérateur sans se projeter vers l'avant, mais avec sérénité et expérience.
Xavi (8) : lire ci-dessus.
David Silva (7) : Buteur au quart d'heure de jeu, il a encore été décisif même s'il s'est montré moins présent dans le jeu que ses coéquipiers Xavi et Iniesta. Remplacé à la 59e minute par Pedro Rodriguez.
Cesc Fabregas (7,5) : il n'a pas joué en réel attaquant mais s'est montré impeccable en déviation, il s'arrache pour délivrer le centre amenant le but de Silva. Remplacé à la 75e minute par Fernando Torres (7) qui marque le 3-0 et délivre la passe décisive pour le 4-0.
Andrés Iniesta (7) : moins présent que Xavi au milieu de terrain mais il a trouvé ses coéquipiers aux 20 mètres dans des espaces restreints. Une inspiration géniale pour Fabregas sur le premier but. Remplacé à la 87e minute par Juan Mata qui clôt le spectacle en fin de match.
Italie :
Gianluigi Buffon (4,5) : il n'a pas eu son rendement habituel, concédant deux buts sur les deux premières frappes cadrées de l'Espagne. Peu aidé par sa défense centrale, il n'a pas été le sauveur espéré pour la Squadra Azzurra, trop juste dans ses interventions.
Ignazio Abate (5) : plus solide que les défenseurs centraux, il a apporté son soutien en attaque mais il n'a pas fait la différence face à Alba. Il a jeté l'éponge moralement à 20 minutes de la fin.
Andrea Barzagli (4) : dépassé sur le but de Silva, il a été étonnamment fébrile dans tous les compartiments du jeu, malmené par le jeu de passes de la Roja.
Leonardo Bonucci (3,5) : habituellement le roc défensif de l'Italie, il a laissé de trop larges espaces en défense centrale. Il couvre notamment Alba sur le 2e but.
Giorgio Chiellini (3) : dépassé par Fabregas sur le 1er but, il se blesse en milieu de première période. Remplacé à la 21e minute par Federico Balzaretti (5,5) qui a apporté plus de sérénité sur son couloir, avant de participer au naufrage collectif en fin de match.
Claudio Marchisio (5) : à l'image de Montolivo, il n'a pas réussi à faire trembler la ligne defensive de la Roja, sevré de ballons en seconde période.
Andrea Pirlo (4,5) : il a été le premier à se mettre en évidence dès la 2e minute, mais il n'a pas eu la même influence sur le jeu italien que d'ordinaire lors de cette finale, incapable d'apporter le danger et de servir ses attaquants. Il a disparu du milieu de terrain en seconde période.
Riccardo Montolivo (4,5) : Imprécis et juste physiquement, il n'a pas apporté le danger offensivement. Il a néanmoins fait preuve de combativité, sans succès. Remplacé à la 57e minute par Thiago Motta sorti dès la 62e sur blessure, laissant ses coéquipiers finir le match à 10.
Daniele De Rossi (6) : présent à la récupération, il a également lancé les offensives italiennes jusqu'à la pause, avant de se laisser submerger par le talent collectif de la Roja.
Antonio Cassano (4,5) : Il s'est mis au service du collectif, débordant d'envie, mais il n'a pas réussi à inquiéter la défense espagnole, trop souvent esseulé en attaque. Remplacé à la 45e minute par Antonio Di Natale (4) qui n'aura vu le cuir que 10 minutes avant la confiscation du jeu par l'Espagne.
Mario Balotelli (3,5) : il a parfois oublié ses coéquipiers et voulu faire la différence seul. Impuissant face à Ramos, il est passé au travers de sa finale.
(Avec la participation de Nicolas Lagavardan)
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