La réunion de jeudi aura été décisive pour la FIFA, qui a acté deux décisions qui vont faire beaucoup parler d'elles. Au coeur des débats depuis plusieurs années, la caméra sera bien présente sur la ligne de but lors de la Coupe du monde. La FIFA a également autorisé le port du voile lors des matchs féminins…
La camera sur la ligne de but
La FIFA confirmait jeudi l'appel à la technologie dans le football sur son site officiel, visant à éviter les erreurs humaines. «Si le ballon a pleinement franchi la ligne, la technologie sur la ligne de but envoie automatiquement l'information (...) en moins d'une seconde. Ce message s'affiche sur la montre de l'arbitre ainsi que celles de son équipe.» Les joueurs sont avertis, plus besoin de protester auprès de l'arbitre de touche.
Cette méthode sera donc mise en place lors de la Coupe du monde 2014 au Brésil. Au préalable, la FIFA a annoncé son apparition dès le Mondial des clubs au Japon en décembre 2012, et lors de la Coupe des Confédérations au Brésil en juin 2013. De quoi s'assurer de la fiabilité de ce système.
Platini controversé
Cette décision, voulue par le président de la FIFA Joseph Blatter, est un terrible désaveu pour son homologue de l'UEFA Michel Platini qui a toujours refusé de faire appel à la vidéo. Le Français avait préféré mettre en place deux arbitres «de surface» pour prendre des décisions litigieuses. Mais leur utilité reste à démontrer puisqu'ils peinent à prendre des décisions et à affirmer si le ballon a totalement franchi la ligne ou non. Platini a tout de même un lot de consolation puisque l'arbitrage à 5 a été étendu à toutes les compétitions officielles.
Le port du voile autorisé
Cette décision polémique est suivie d'une autre, qui fera couler beaucoup d'encre. Le secrétaire général de la FIFA, Jérôme Valcke, a confirmé l'autorisation du port du voile en match féminin. «Les réserves médicales et sur la sécurité ont été supprimées pour le port du voile et la mesure est donc approuvée», a-t-il expliqué. Cette mesure avait été soumise par la Confédération Asiatique (AFC) et l'un des six vice-présidents de la FIFA, le Prince Ali Bin al Hussein de Jordanie.
En prenant ces deux décisions coup sur coup, la FIFA doit s'attendre à subir un flot de critiques. La présence de la vidéo, réclamée par de nombreux spécialistes, doit désormais faire ses preuves, sinon quoi, ses détracteurs, Michel Platini en tête, s'en donneront à coeur joie.
Selon vous, l'appel à la vidéo est-il une bonne chose pour ce sport ? Quelle est votre réaction quant à la seconde mesure adoptée ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire» ...