Si la compétition est terminée depuis près d'un mois, la FFF n'en a pas fini avec l'Euro 2012. Après les sanctions infligées à Samir Nasri et Jérémy Ménez, suspendus respectivement pour 3 et 1 matchs, les sponsors montent désormais au créneau.
Selon Le Parisien, les enseignes Carrefour, le Crédit Agricole et GDF Suez exigent des dédommagements financiers pour compenser le préjudice d'image porté par le comportement de certains joueurs sous le maillot Bleu. Problème, la Fédération doit faire attention à ses finances et ce remboursement constituerait un manque à gagner malvenu.
Nasri, Ménez, Ben Arfa et M'Vila pourraient payer une partie de la facture
Juste après l'Euro, la FFF avait envisagé de ne pas verser les primes aux joueurs. Sachant que chacun des 23 doit percevoir 100 000 euros pour avoir atteint les quarts de finale (un montant négocié et signé avant le début de la compétition), cela constituerait une belle économie (2,3 M€). Une sanction collective qui peut toutefois paraitre injuste. Car si certains ont fauté par leur comportement, d'autres ont en revanche eu une attitude irréprochable et ne méritent sans doute pas de payer pour les brebis égarées.
La Fédération aurait finalement dans l'idée de prélever une partie de la somme exigée par les sponsors sur les primes des quatre joueurs réprimandés, Samir Nasri, Jérémy Ménez, Hatem Ben Arfa et Yann M'Vila (ces deux derniers n'ont finalement pas été sanctionnés). Pas sûr que cela suffise pour les contenter. En 2010 après l'affaire Knysna, la FFF avait versé 4,5 M€ de compensation aux principaux sponsors des Bleus...
La FFF doit-elle répondre favorablement à la demande des sponsors ? Doit-elle se servir des primes accordées aux Bleus ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l'espace «Publiez un commentaire»…