La première journée de L2 a fait son premier tombé au champ d'honneur. Le coach du GFC Ajaccio, Dominique Veilex, malgré un gentil 0-0 obtenu face au prétendant à la montée Caen, a été éjecté de son banc de touche.
Grand seigneur, celui qui a obtenu deux promotions en deux ans n'en tient pas grief à son club. Il est la victime d'un directeur sportif, Christophe Ettori, qui a tiré plus vite que son ombre. Un sort auquel ne devrait pas échapper certains de ses confrères de première division.
Ils sont sereins, mais pas intouchables
René Girard à Montpellier sort d'une saison extraordinaire et son président Louis Nicollin ne lui en voudra pas si l'exploit ne venait pas à être réédité. En revanche, le Lillois Rudi Garcia et le Lyonnais Rémi Garde, s'ils semblent à l'abri, ne seront pas pardonnés en cas de saison complètement ratée. Les Nordistes sont attendus deuxièmes, les Lyonnais dans les trois premiers.
Même chose pour le Stéphanois Christophe Galtier et le Toulousain Alain Casanova. Pour eux, cette saison est celle de la confirmation : l'Europe devra être au bout, sinon, cela pourrait bien être leur dernière.
Ils ont une mission compliquée
Le Bordeaux de Francis Gillot et le Stade Rennais de Frédéric Antonetti auront des missions périlleuses. Le premier, très chahuté en première partie de la saison 2011-2012, avait magistralement redressé la barre pour finalement obtenir la 5e place. Un mercato amorphe et des cadres qui souhaitent prendre la poudre d'escampettes rendent cependant hypothétique le succès de l'opération «continuité». Les dirigeants rennais, après plusieurs échecs retentissants aux portes de l'Europe et en coupe nationale laissent sans doute sa dernière chance au technicien corse.
Tous les clubs concernés par la lutte pour le maintien auront toute l'année une épée de Damoclès au-dessus de leur tête. Mais la saison risque de devenir rapidement un calvaire pour les revanchards Alex Dupont à Ajaccio et Claude Puel à Nice. Christian Gourcuff (Lorient), Eric Hély (Sochaux) et Pablo Correa (Evian TG) auront à coeur de se maintenir au plus vite.
La campagne 2012-2013 va être longue pour Jean Fernandez en Lorraine, Daniel Sanchez à Valenciennes, Frédéric Hantz à Bastia et Jean-Marc Furlan à Troyes. Landry Chauvin (Brest) et Hubert Fournier (Reims) n'auront quant à eux pas leur statut de débutants comme excuse...
Ils sont attendus au tournant
Les clubs les plus exposés médiatiquement proposent souvent les postes à plus haut risque. Entraîner à Marseille, ou à Paris, est probablement la tâche la plus compliquée dans notre championnat de France. Le danger peut venir de n'importe où, et pour des raisons souvent mystérieuses, énigmatiques. Demandez à Antoine Kombouaré.
Carlo Ancelotti, à qui on a excusé sa seconde place la saison précédente, n'aura sans doute pas de deuxième chance. L'état de grâce finit toujours par s'estomper, et le PSG a prouvé qu'il avait les moyens financiers de payer des primes de licenciement. Elie Baup à Marseille, aura une mission bien difficile : reprenant un groupe en déliquescence, en manque de qualité, soumis à l'omniprésence d'un directeur sportif José Anigo en mal de reconnaissance, l'ancien coach de Toulouse se retrouvera en position très délicate en cas de mauvaise série...
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